Plus de 200 ouvriers algériens exerçant au sein de l'entreprise chinoise CITIC-CRCC, chargée de la réalisation du tronçon autoroutier allant de Lakhdaria à Kedarra, sont entrés dans un mouvement de grève depuis jeudi dernier. L'action a été enclenchée suite au refus des responsables du groupe chinois d'accéder à leurs revendications, selon les protestataires. Ces derniers accusent leur employeur d'avoir bafoué leurs droits élémentaires en matière d'indemnités et de primes. Les membres de la section syndicale exigent également la cessation des licenciements qui toucheraient les travailleurs algériens. Par ailleurs, nous apprenons qu'une délégation représentant l'inspection du travail de Lakhdaria s'est rendue sur place pour tenter de réconcilier les deux parties en conflit, ce qui n'a pas été possible, indiquent nos sources, qui précisent qu'aucun compromis n'a été trouvé. Les responsables chinois ont intenté une action en justice à l'encontre des représentants de la section syndicale des ouvriers algériens, apprend-on de ces derniers.