Alors que, pour ce qui concerne l'or et le cuivre, une exploration minière est en cours, pour ce qui est des indices de pétrole rien n'a encore filtré officiellement quant à leur découverte en zone off shore à proximité de Béni Saf. Sonatrach qui a pratiqué une prospection de surface s'est abstenue d'en révéler les résultats. Les potentialités minières de la wilaya demeurent ainsi couvertes par le secret. De la sorte, les quelques études géologiques préliminaires réalisées jusqu'ici demeurent confidentielles. A cet égard, le directeur des mines et de l'industrie, considérant la richesse minière du sol et du sous-sol de la wilaya, a récemment mis en évidence la nécessité d'engager une étude tout autant systématique qu'approfondie. A propos de ce qu'il en est de l'or et du cuivre, l'information n'a été rendue publique que cette semaine, à la faveur d'un point de situation sur le secteur de l'énergie et des mines en conseil de wilaya. C'est Eurl Goldim, une société issue de la restructuration de l'ORGM (Office de recherche géologique et minière) qui a bénéficié d'un titre minier à Tifferouine. Des roches attestent de l'existence de ces minerais Ce douar, plus communément connu sous le nom de Raouïba, situé à la limite de la frontière de la wilaya d'Oran, est une agglomération secondaire de la commune d'El Amria. Le périmètre du permis, soit 3 900 hectares, caractérisé par un relief montagneux, est constitué essentiellement de formations volcaniques où affleurent les roches métamorphiques, des roches qui, en l'espèce, sont un indice probant quant à l'existence des minerais recherchés. Les travaux de recherche engagés depuis une année déjà ont nécessité la mobilisation d'un investissement de trois millions de dinars. Ils devront permettre de décider si une exploitation du minerai est envisageable. Pour rappel, depuis la promulgation de la loi minière du 3 juillet 2001, douze gisements ont été octroyés à des entreprises publiques tant pour l'exploration que pour l'exploitation de substances minérales. Ainsi, les quinze carrières employant 388 salariés et activant dans le domaine minier (agrégats, pouzzolane, sable et tuf) ont réalisé une production totale, « tous produits confondus », de 3 722 676 tonnes, soit une progression de l'ordre de 126 105 tonnes (35%) par rapport à l'année 2003. En 2004, il a été enregistré l'attribution par voie d'adjudication de quatre gisements de calcaire pour un montant de 10 736 500 DA. De même, la briqueterie de l'ex-EMACAT à El Malah, à l'arrêt depuis décembre 2000, a été rachetée en septembre 2003 par l'entreprise SBEMC pour un montant de 210 000 000 DA. Elle a été ré-équipée de neuf pour une capacité de production de 70 000 tonnes/an de briques de 10 et 12 trous. Elle devrait incessamment entrer en phase de production. Notons enfin que le budget de la wilaya de Aïn Témouchent, qui avoisine péniblement les 300 millions de DA, repose pour 55% de son assiette sur les recettes générées par la carrière de sable de Terga.