Le facteur météo, un élément inattendu et apparemment peu pris en considération au départ dans l'étude de faisabilité, a contribué grandement à la réduction du nombre des navettes, vu que le choix du site pour l'accostage des paquebots sur la plage Les Dunes de Cap Falcon est connu pour être continuellement traversé par des courants marins, même par beau temps. Preuve en est, le jour de l'inauguration de cette liaison maritime, le bateau, transportant autorités locales et citoyens, a dû faire demi-tour en raison de la houle. L'inexistence de digues sous-marines, capables d'agir en guise de brise-courant, a compliqué l'accostage en toute sécurité des bateaux, comme cela a été constaté à maintes reprises. Aussi, nombre de citoyens ont dû le constater à leurs dépens en se rendant à la station d'embarquement située à la Pêcherie d'Oran, où ils ont eu la désagréable surprise de voir, à maintes reprises, les départs de la navette annulés. Il faut rappeler qu'un grand investissement a été consenti pour la construction de l'embarcadère d'accostage et l'affrètement des deux paquebots, sans parler de la rémunération des membres de l'équipage italien de la société Astalavista. A raison de 200 DA le ticket pour les adultes et 100 DA pour les enfants, à ce rythme, l'amortissement sera loin d'être réalisé, même s'il est étudié sur plusieurs années. De l'avis de quelques citoyens, il aurait été plus judicieux d'opter pour la plage de Beau Séjour, au centre-ville de Aïn El Turck, laquelle donne directement sur la place du 20 Août et est facilement accessible. Ce site offre également l'avantage d'exploiter à longueur d'année la liaison maritime, vu que les fonds marins sont moins exposés aux courants, en comparaison avec la plage Les Dunes de Cap Falcon.