Les nouveaux quartiers de Aïn Tédelès souffrent de l'absence de commodités, surtout lorsque les pluies s'abattent sur la région, transformant rues et ruelles en véritables mares artificielles. Ce sont des habitants des quartiers Akid Lotfi, des cités des 140 et des 50 logements qui semblent en souffrir plus particulièrement. Ici, il faut vraiment faire des contorsions pour rejoindre son domicile. Ayant alerté la mairie, ils attendent qu'une opération de réhabilitation soit entreprise afin de les sortir de ces embourbements récurrents. Des habitants soulignent que ce sont en partie les travaux d'adduction du gaz de ville qui seraient à l'origine de ces désagréments que la rigueur de l'hiver finissant n'aura fait qu'accentuer. Très attendue, l'arrivée du gaz aura fait une entrée remarquable dans la cité de Cheikh Djillali et de Hadj Amor Hamiti, l'ancien maire aujourd'hui décédé, qui fut à l'origine du projet en 2003.