C'est une fête qui donne lieu à des festivités diverses, à des rites et des repas familiaux. Elle est célébrée dans le partage et la communion. Pour être au diapason de cette manifestation culturelle, le secteur de la culture a concocté un programme aussi riche que varié à cette occasion. Le Nouvel An amazigh, appelé communément Yennayer, est célébré la veille du 12 janvier. Cet événement est vécu et fêté par la quasi-majorité des populations nord-africaines dans la joie, la convivialité et la solidarité. Il donne lieu à des festivités diverses, à des rites et des repas familiaux. Il est célébré dans le partage et la communion. Dans la wilaya de Tizi Ouzou, il est fêté, une année après sa consécration constitutionnelle comme fête nationale chômée et payée, après la décision du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. A travers cet acte, c'est la dimension de la culture amazighe qui est consacrée. Mieux encore, c'est la pérennisation de la culture algérienne qui est assurée et l'identité nationale qui est renforcée, a estimé la directrice de la culture de la wilaya dans une allocution prononcée à l'ouverture des festivités qu'accueille la maison de la culture Mouloud Mammeri. «Pour nous tous, Yennayer est d'abord une porte qui s'ouvre sur le Nouvel An, appelée ‘‘tabburt n useggwass'' (la porte de l'année). Sa célébration s'explique par l'importance accordée aux rites et aux pratiques de l'époque, qui subsistent encore de nos jours. Les pratiques sociales qui accompagnent le Nouvel An amazigh peuvent être ramenées aux valeurs et principes spécifiques de notre éducation et notre culture, à savoir la solidarité, la communion, la fraternité et l'esprit d'entraide. Tout cela, en accueillant la nouvelle année et le nouveau cycle avec un présage prometteur», a indiqué Mme Nabila Gouméziène. Pour être au diapason de cette manifestation culturelle, le secteur de la culture, comme à l'accoutumée, a concocté un programme aussi riche que varié pour la circonstance. Le programme s'étale du 7 au 13 janvier 2019, à travers les différents établissements culturels sous tutelle, ainsi qu'à travers les localités de la wilaya. Des expositions retraçant le patrimoine culturel national représenté par quelques régions d'Algérie participantes et des associations culturelles de notre wilaya sont également prévues. Une journée d'étude sera consacrée à Yennayer et dédiée à la mémoire du regretté Mohand Akli Haddadou, l'émérite chercheur et homme de culture amazighe par excellence, et une autre journée portera sur la poésie populaire, afin de montrer la portée historique, sociale et symbolique de cette fête nationale. Le théâtre et le cinéma seront au programme avec la représentation de pièces théâtrales d'expression amazighe et la projection de films documentaires. S'ajoute à cela le volet animation artistique, qui ponctuera cette semaine culturelle à travers le chant, la musique, la danse et la chorale. Timechret et la waâda qui caractérisent nos traditions marqueront également ces festivités. Elles seront organisées dans certains lieux de culte, des zaouias et des maqams. En conclusion, la directrice de la culture a tenu à adresser ses «vifs remerciements à tous les participants à cet événement festif et en saluant toutes les personnes présentes à cette semaine culturelle. Je souhaite à tous les Algériens et Algériennes Assegwas ameggaz, tazmert, talwit, akked liser».