La mise en marche simultanée des 10 modules de 20 000 m3 constituant le cœur de l'usine de dessalement d'eau de mer, devrait intervenir cette semaine ou la prochaine. La mise en marche simultanée des 10 modules de 20 000 m3 constituant le cœur de l'usine de dessalement d'eau de mer, devrait intervenir cette semaine ou la prochaine. Pour cela, l'on attend l'arrivée d'un consultant tiers, indépendant des maîtres d'œuvre et de l'ouvrage, pour expertiser l'opération et valider le bon fonctionnement de l'usine. De la sorte, elle entrera en phase de production selon sa capacité nominale de 200 000 m3/j, car jusqu'à l'heure, elle n'en produit que la moitié après que les modules aient été testés individuellement au rythme d'un tous les dix jours depuis septembre. De la sorte, il ressort que l'échéance d'un trimestre, depuis ce dernier mois, pour l'entrée en service de l'usine n'a pas été tenue puisqu'elle a été retardée d'un trimestre supplémentaire. La Direction de l'hydraulique est encore à l'ouvrage sur le programme d'adduction engagé en aval de Dzioua, le site où arrive l'eau dessalée. Adduction structurée Long de 150 km, ce programme va structurer l'adduction à travers la wilaya avec trois couloirs dont le premier va d'est en ouest jusqu'à Hassasna au sud. Le deuxième, également d'est en ouest, alimentera les communes du littoral jusqu'à la plage de Madagh. Enfin, à l'opposé, en direction de l'ouest, il y aura le couloir Dziouia-Oulhaça. Il restera, en outre, à dédoubler l'actuelle conduite qui dessert Témouchent et El Maleh à partir de Dzioua. Concernant un dernier couloir qui était en projet au profit des communes de la Mléta, un financement a été mis en place pour cette année. Mais si la question de la soif va être résolue à terme, c'est le gaspillage de l'eau qui pointe dans la mesure où l'Algérienne des eaux (ADE) ne gère que 8 communes sur les 28 de la wilaya et qu'en la majorité des localités, l'eau est payée au forfait. L'ADE va être en charge de toutes les communes, et comme le réseau de distribution a été rénové à 80% et que c'est ce qui coûte le plus cher, la solution envisagée est que l'Etat apporte son écot pour le raccordement et que l'usager soit tenu de participer aux frais d'installation de son compteur.