À Echefek, un quartier situé à l'est de la ville, les jeunes se sentent lésés parce qu'ils ont le sentiment que leur quartier est complètement oublié par les autorités locales, notamment en matière de réalisation d'infrastructures sportives. « Nous avons été lésés par rapport aux autres quartiers qui ont bénéficié de stade de type matico. Pourtant l'espace libre qui sied à ce genre de projet existe », diront les jeunes. En effet, à Echefek, les jeunes, au risque de contracter une entorse de la cheville, continuent d'utiliser des terrains vagues accidentés pour une partie de foot. « Nous savons pertinemment que ce terrain n'est nullement adapté à la pratique du football, mais que faire ? Nous n'avons pas le choix, c'est le seul terrain dont nous disposons et nous n'avons pas d'autres lieux de distraction », dira un jeune. Pour jouer au foot, ils organisent des matchs avec d'autres quartiers qui ont eu le privilège de disposer d'un stade matico.