Exercices de simulation Trois graves incendies ont frappé, en moins d'un mois, la plateforme pétrochimique de Skikda. Fort heureusement, aucune perte humaine n'a été déplorée. D'aucuns estiment que si le pire a été évité, c'est essentiellement grâce aux interventions effectuées dans les temps. Un responsable auprès de la direction de la Protection civile expliquera pour sa part que « c'est principalement grâce aux différents exercices de simulation effectués tout au long de l'année qu'il a été possible d'éviter des drames ». Actuellement en phase d'application, le programme de simulation devra toucher l'ensemble des établissements classés à risque et ceux accueillant le public. En tout, 25 manœuvres, sur les 39 programmées, ont été réalisés depuis le 1er février. « Que ce soit au niveau du port de Skikda, de la zone industrielle, ou de l'hôpital, ces exercices permettent d'évaluer avec exactitude et recenser les risques de chaque institution ; le dernier exercice en date ciblant le CP1K nous a d'ailleurs permis en collaboration avec nos agents de la Fire et l'unité d'intervention du CP1K de circonscrire le sinistre à temps », fera savoir le même responsable. Les exercices de simulation devront, par ailleurs, se poursuivre jusqu'au mois d'août prochain. Il tente de lui ôter la vie à cause de 600 DA Le tribunal criminel de Skikda a dernièrement condamné à 12 ans de prison ferme le dénommé D.K., accusé de tentative de meurtre. Les faits, s'étant produits dans la commune de Bekkouche Lakhdar, remontent à l'été 2009 lorsque le principal accusé s'est approché de sa victime, un voisin, qui était dans sa voiture, pour lui asséner plusieurs coups de couteau au visage, au cou et à la jambe. L'accusé a même poussé l'horreur jusqu'à suivre sa victime pour achever son forfait en tentant de lui asséner un autre coup de couteau. Sans l'intervention de quelques riverains, qui ont assisté à la scène, la victime aurait perdu la vie. Transférée en urgence vers l'hôpital de Azzaba, cette dernière souffre actuellement de blessures permanentes. Le principal accusé, après plusieurs jours de cavale, a été arrêté par les éléments de la police judicaire. Déféré devant la justice, il expliquera que c'est à cause d'une dette de 600 DA, contractée par sa victime, qu'il a accompli son forfait. Le procureur général a requis 20 ans de prison ferme, mais le mis en cause écopera au final de 12 ans. Les malheurs d'une famille Les malheurs d'une famille de quatre personnes, habitant dans une baraque à El Mechta, dans la commune d'El Hadaïek, durent depuis près d'une année. Suite à l'explosion d'une bouteille de gaz butane, le père et la mère ont été brûlés et ont perdu leurs maigres biens. De ce fait, ils ont même séjourné au centre des grands brûlés de Batna. Leurs deux enfants, âgés de 5 et 12 ans ont, par miracle, échappé à cet incident. La mère était la plus touchée, puisque le rapport établi par l'hôpital mentionne des blessures du 2e et 3e degré sur plus de 60% de sa surface corporelle. Après son long séjour à Batna, celle-ci a de nouveau regagné la baraque familiale, ou plutôt ce qui en est resté. « Au lendemain de l'explosion, les autorités locales sont venues nous réconforter ; ils nous ont promis un toit décent. Nous sommes sortis de l'hôpital, et ces promesses tardent encore à se concrétiser », dira le père, qui s'est rapproché de nos bureaux. « Ma femme est incapable de bouger ; elle est obligée de suivre son traitement. Comment voulez-vous qu'on la soigne correctement dans une baraque infecte ? Nous sommes des Algériens et j'estime que nous méritons un toit décent », a ajouté ce père de famille qui garde encore l'espoir de bénéficier bientôt d'un toit. Pensera-t-on à cette famille meurtrie ? On le saura dans le futur. D. D., K. O.