D'après lui, l'arbitre de la rencontre, le Sud-Africain Victor Miguel de Freitas Gomes, «s'est vu proposer un pot-de-vin» d'un montant de 10 000 dollars «pour régler le résultat du match». Une empoignade qui s'était terminée, faut-il le rappeler, sur le score de deux buts à un en faveur du club nigérian. La même source n'a pas révélé l'identité de l'auteur de la tentative de corruption. «Je ne peux pas, pour l'instant, donner le nom du club ou les personnalités impliquées, pour des raisons évidentes», a-t-il déclaré dans un tweet. Il s'est contenté d'affirmer que «la CAF n'aura d'autre choix que de faire un exemple impitoyable qui servira d'avertissement à tous ceux qui veulent adopter un comportement aussi méprisable». En tout cas, d'après le journaliste de la BBC, le trio arbitral dispose d'un enregistrement de la communication que la personne impliquée a eue avec eux. «L'USMA respecte l'éthique» L'USMA s'est, de son côté, exprimée sur cette affaire en affirmant que le club «a toujours respecté l'éthique sportive». «Les valeurs que véhicule notre club ne lui permettent pas d'user de ce genre de pratiques», a ajouté le club dans un communiqué. La direction des Rouge et Noir a, à la même occasion, dénoncé «ceux qui se sont sournoisement empressés de citer certains dirigeants du club». En d'autres termes, pour la direction, le club n'est concerné ni de près ni de loin par ces soupçons.