Le reportage consacré, vendredi dernier, au vécu des habitants des agglomérations jouxtant la zone pétrochimique de Skikda a été très commenté et diversement apprécié. Les travailleurs de la zone ont estimé que leur sort devait être mentionné : « Nous sommes plus exposés aux risques que les riverains et la situation sécuritaire dans l'enceinte de la zone est beaucoup plus sensible ». Ils avancent que la densification de la zone et la présence de blocs administratifs à quelques mètres seulement des installations est un non-sens. « Plus de 12 000 travailleurs sont quotidiennement exposés à d'éventuels risques et les mesures de sécurité, qui ont été renforcées, ne devraient pas rester l'éternel argument présenté par Sonatrach. Beaucoup reste encore à faire ». Pour la délocalisation des habitants limitrophes de la zone, les commentaires mettent en balance « la décision rapide de délocaliser toute la ville de Hassi Messaoud et l'immobilisme qui caractérise une opération de moindre envergure à Skikda ».