Commune de Bachdjarrah : Le marché informel revient Les vendeurs informels qui ont élu domicile durablement dans les entrailles de la cité et aux abords du marché de fruits et légumes continuent d'exercer leurs activités commerciales illégales en toute impunité. Les multiples opérations d'éradication qui ont été menées par le passé n'ont servi à rien, puisque l'anarchie et le désordre ont repris de plus belle, altérant de surcroît le cadre de vie des résidents. Le relâchement et la permissivité des autorités locales ont fait que le commerce informel à Bachdjarrah revient avec cette fois une étendue plus importante. Toutes les venelles se trouvant à proximité du marché de fruits et légumes sont occupées par les marchands, qui obstruent le passage aux voitures et même aux passants. En plus de l'insalubrité et de la pollution sonore qui émanent du marché informel, les résidents sont pris en otages par les marchands qui, par leur présence anarchique, entravent même les déplacements des habitants. Rappelons qu'une opération d'éradication a été lancée par les services de sécurité il y a quelques années. Il a fallu beaucoup d'efforts et de moyens pour parvenir à dégager toutes les ruelles et venelles de la cité, qui a retrouvé un tant soit peu un cadre décent. Cependant, le relâchement qui s'en est suivi a fait que ces commerçants sont revenus et réoccupent les mêmes endroits. La nécessité d'éradiquer ce marché est exprimée par les habitants des immeubles, «les autorités compétentes doivent tenir leurs engagements quant à l'éradication de ce marché qui a bousillé notre cadre de vie», fulminent-ils. Solidarité avec les sans- abri : Une moyenne de 90 personnes prises en charge par jour Le directeur du bureau de la solidarité sociale relevant de la wilaya d'Alger, Mohamed Laïchi, a fait savoir, dans une déclaration faite à la presse, que son établissement prenait en charge et hébergeait une moyenne de 85 à 90 sans-abri par jour depuis début janvier 2019. Les brigades mobiles de cet organisme ont pris en charge depuis début janvier 2019 près de 900 sans- abri à Alger, soit une moyenne quotidienne de 85 à 90 personnes, a indiqué, M. Laïchi, précisant que ces personnes sont transférées au centre d'accueil de Dély Ibrahim, avant leur affectation (selon le cas, hommes ou femmes) vers les différents centres relevant du bureau de solidarité sociale à travers la wilaya en vue de suivre leur situation de près. Il a rappelé, à ce propos, que 2190 patrouilles nocturnes avaient été effectuées à Alger en 2018, soulignant le renforcement de ces actions à partir du mois de novembre afin d'apporter l'aide nécessaire aux franges vulnérables particulièrement les sans-abri. La wilaya d'Alger, rappelle-t-on, avait mis en place le numéro vert 11.00 à la disposition des citoyens pour le signalement des cas exposés aux dangers physiques ou moraux, notamment les enfants mineurs exploités dans la mendicité et d'autres activités douteuses. Dans ce cadre, M. Laïchi a mis en avant la participation des citoyens dans cette démarche qui s'ajoute aux efforts de l'Etat visant la protection des catégories vulnérables. L'établissement supervise la gestion des centres d'assistance et de secours des sans-abri, des personnes vulnérables et en situation de détresse et des jeunes en danger, à travers les communes de Bologhine, Réghaïa plage, Bab El Oued et Dély Ibrahim.