Une trentaine de sous-traitants associés au projet des 650 logements selon la formule du logement participatif aidé (LPA) à l'UV 20 de Ali Mendjeli, réalisés par l'entreprise Cosider, montent au créneau pour dénoncer le retard pris dans le règlement de leurs situations, en n'écartant pas l'éventualité de recourir à la justice pour obtenir leur dû. Dans une lettre adressée à notre rédaction, ces derniers soulignent en effet avoir achevé entièrement les travaux qui leur ont été confiés et procédé également à la remise des clés au maître de l'ouvrage (Cosider Construction) en date du 8 novembre 2018. Une remise des clés qui devait être suivie du règlement de leurs situations et l'établissement du décompte final et définitif (DGD) des travaux réalisés, comme il est d'usage quand des entreprises sont sollicitées pour de la sous-traitance dans le secteur du bâtiment. Mais il semblerait que le maître de l'ouvrage ne l'entend pas de cette oreille, puisqu'il refuse, à ce jour, selon ces sous-raitants mécontents, de régler leur dû. Les auteurs de la lettre affirment d'autre part avoir sollicité à maintes reprises, par écrit, le directeur général de Cosider afin qu'il intervienne en leur faveur, mais leurs demandes sont restées lettre morte. Une pareille situation n'a pas manqué, poursuivent-ils, de mettre leurs entreprises, créées pour la plupart dans le cadre des dispositifs Ansej ou CNAC, donc aux moyens très limités, dans une position très inconfortable. Des entreprises qui se retrouvent aujourd'hui confrontées à d'énormes difficultés financières en raison de ce blocage.