Bordj T'saour sur les traces de Diar En Nakhla Le problème posé dernièrement par les habitants de Bordj T'saouer, qui souffrent le martyre depuis des décennies, n'a pas laissé les autorités de la daïra et de la wilaya indifférentes. Ainsi, le chef de daïra s'est déplacé sur les lieux pour constater de visu les conditions dans lesquelles vivotent 60 familles. Le chef de cabinet du wali a, quant à lui, reçu des représentants de Bordj T'saouer, devant, nous dit-on, connaître le même sort que Diar En Nakhla. La réaction des responsables a fait du bien aux habitants de l'endroit qui diront, non sans une certaine satisfaction : « Le S.O.S lancé à travers ces mêmes colonnes est arrivé à bon port. Les responsables ne sont pas restés insensibles à notre cri de détresse ; ils ont promis de tout entreprendre pour, non seulement mettre un terme à nos souffrances, mais raser Bordj T'saour, l'autre plaie de la ville. Nous profitons de cette opportunité pour remercier les autorités, plus que jamais décidées à prendre en charge un tel problème. » Pour rappel, le jugement prononcé en 1989 en faveur des habitants de l'espace précité n'est toujours pas exécuté. L'indemnisation avec, en sus, le relogement des réclamants, traînent depuis plus de 20 ans. Cette situation met en péril la santé, voire la vie de 60 familles entourées par de nombreux complexes et unités de production de la zone industrielle, où sont implantées des demeures dépourvues de la moindre commodité. La prise en charge d'un tel appendice mettra fin à plus de 60 ans de misère. El Djabas (Djémila) : Quand le logement rural se fait désirer Après avoir vainement frappé à toutes les portes, un groupe de citoyens d'El Djabas, mechta dépendante de la commune de Djémila (chef-lieu de daïra situé à 52 km de Sétif), revendiquant l'aide au logement rural, met, en dernier lieu, le cap sur les colonnes de la presse. Et ce, pour alerter les premiers responsables de la wilaya, ultime recours pour ces « damnés de la terre », ballottés d'un service à un autre, où la bureaucratie est reine. Ne demandant pourtant pas la lune, ces citoyens, dont l'attente dure depuis plus de six ans, attendent une portion des 20 000 aides prévues par l'Etat, décidé à prendre à bras-le-corps les difficultés des zones enclavées. « Nous savons que le wali est sensible vis-à-vis des problèmes des localités déshéritées ; nous l'invitons à faire une virée à El Djabas pour partager, ne serait ce qu'un moment, nos souffrances », diront ces habitants d'El Djabas, qui s'estiment lâchés et ignorés par aussi bien les élus que les commis de l'Etat de Djémila. Bir El Arch : Remous au sein de l'APC L'assemblée populaire communale de Bir El Arch connaît, depuis quelque temps, une période de turbulences suite aux diverses dissensions entre les différents membres, qui ont fini par la démission, en début de semaine, d'un membre de l'exécutif d'obédience FLN, parti majoritaire, même si celui-ci a invoqué un autre motif justifiant son départ. Il est à noter que l'année passée, un autre membre de l'exécutif, de tendance MSP, avait également jeté l'éponge pour, semble-t-il, des motifs professionnels. Mais toujours est-il que ces remous que connaît cette commune peuvent, si rien n'est fait, se répercuter négativement sur les affaires de la collectivité. Pour rappel, l'APC de Bir El Arch comprend onze membres dont 3 FLN, 2 MSP, 2 RCD, 2 RND et 2 PT.