Un procès en référé s'est déroulé, hier, au niveau du tribunal d'Es Sénia. L'affaire oppose Miloud Toumi, secrétaire général de l'association estudiantine El Faouz, à la directrice de la cité U 1000 lits d'Es Sénia qui reproche à cet étudiant, (un non-résident dans ladite cité), d'avoir « obstrué l'accès au bloc administratif. » Cet étudiant est accusé d'avoir participé à la fermeture de l'administration, accomplie par des manifestants, (des étudiants encadrés par des militants d'El Faouz), le 19 mars, soit la veille du déroulement du procès qui s'est déroulé ce samedi. L'action en référé a été enrôlée le jour même des faits. La plaignante reproche à l'accusé « d'avoir empêché les fonctionnaires de rejoindre leurs postes de travail. Elle a d'ailleurs, obtenu du tribunal qui a rendu son verdict en fin de journée d'hier, « la cessation de tout empêchement à l'accès à l'administration. » L'accusé a déclaré, hier, à El Watan, « qu'il s'est rendu dans cette résidence universitaire pour tenter d'encadrer les étudiants d'El Faouz et les inciter à plus de retenue et à l'utilisation de moyens pacifiques. » Signalons que notre interlocuteur avait installé une section de l'association au sein de cette cité U, un mois auparavant. « Le procès-verbal d'installation a été remis à la directrice qui lui a réservé une fin de non recevoir », relate M. Toumi. Ce qui a accentué la colère des étudiants affiliés à cette association. Rappelons que l'association El Faouz ne cesse de revendiquer le départ des deux directeurs des œuvres universitaires à Oran. « Ce qui a valu, selon ses militants, l'exacerbation du conflit qui l'oppose à l'administration socio-universitaire locale », affirme encore M. Toumi.