Benchemam Hamou vient d'être désigné par ses pairs pour présider le bureau chargé de gérer la Fédération algérienne de basket-ball (FABB) et de préparer l'AG. Le ministère de la Jeunesse et des Sports a mis en place ce bureau pour instaurer la sérénité au sein de la famille du basket-ball. H. Bencheman a bien voulu répondre aux questions d'El Watan Week-end. Vous êtes à la tête d'un directoire. Pouvez-vous nous dévoiler votre plan de travail ? D'abord, ce n'est pas un directoire mais un bureau fédéral collégial (BFC) qui a été nommé par le MJS pour une durée ne devant pas aller au-delà de 6 mois. Le BFC, qui comprend 9 membres, se compose de 4 présidents de ligues régionales, du médecin fédéral, du DTN et de 3 techniciens experts du MJS. Les membres m'ont désigné pour présider ce bureau. Nous nous contentons d'abord de gérer le calendrier jusqu'à la fin de saison, avant de préparer le terrain pour l'AG de la FABB. Quelle est la priorité du ministère de la Jeunesse et des Sports ? Il est utile de souligner que cela a pris beaucoup de temps pour désigner le BFC. La base de la FABB ne voulait plus du bureau fédéral qui était présidé par le docteur Chachoua, alors que le MJS espérait réconcilier les protagonistes. La priorité de la tutelle, c'est de ramener la sérénité au sein de la famille et de réunir tous ses membres, notamment les arbitres, les entraîneurs et les clubs. Toutes les décisions qui seront prises interviendront après le consensus de la base. Le ministère de la Jeunesse et des Sports vous a-t-il accordé un délai pour cette mission ? Une fois que les championnats et les rencontres de coupes s'achèveront, nous allons sortir tous les dossiers qui concernent le basket-ball national : ceux des équipes nationales, des règlements et des statuts, des règlements particuliers des arbitres, les statuts des entraîneurs, la revalorisation. Juste après, nous allons organiser un séminaire où chacun aura droit à la parole pour finalement arrêter le plan d'action qui ouvre droit à la tenue de l'AG de la FABB. Je dois vous préciser que le BFC n'a absolument aucune prétention. Notre souci est d'élire démocratiquement un bureau fédéral qui prendra en charge la préparation de la saison prochaine (2010/2011). On vous laisse le soin de conclure... De par mon expérience dans cette discipline depuis 50 années, je voudrais dire qu'un bureau fédéral ne peut rien faire pour le basket-ball algérien si la solidarité ne se manifeste pas. Si la crise a atteint ce niveau, c'est la faute à tout le monde. Il est impératif de travailler avec sincérité, tout en étant responsable, pour l'intérêt du basket-ball national uniquement et non pas d'un club ou d'une région. Quand on se rappelle que l'Algérie avait participé aux Championnat du monde, aux USA, et que maintenant, nous n'arrivons même pas à nous qualifier en Championnat d'Afrique, il y a de quoi nous demander pourquoi sommes-nous tombés si bas. Nous avons intérêt à nous remettre au travail.