Le directeur des anciens moudjahidine a noté, en marge du séminaire national sur « les victimes des mines antipersonnel de l'ère coloniale » organisé jeudi dernier à la maison de la Culture que, depuis l'indépendance, une moyenne de 244 victimes, entre morts, blessés et handicapés à vie, ont été enregistrées dans la wilaya de Naâma. Animée par M.Smaïl, président du club de la mémoire de l'association « Mechâal Chahid », cette rencontre a regroupé plusieurs intervenants civils et militaires. Par la gravité de ce fléau hérité de la colonisation, ce séminaire a été marqué par des communications de M.Yahia, président de l'Association des invalides de guerre, de M.A.Cheïkhi, directeur des Archives nationales, du colonel Hocine Gharbi, secrétaire général du Comité interministériel de suivi de l'opération de déminage et de l'application de la convention d'Ottawa, de M. A.Zeridi, historien de l'université de Constantine et du directeur des anciens moudjahidine. On apprendra du colonel Hocine Gharbi que, entre le mois de novembre 2004 et le 31 mars dernier, près de 500.000 mines ont été déterrées et détruites par les unités de l'Armée nationale populaire (ANP). D'autre part, le directeur des anciens moudjahidine nous dira que, depuis l'Indépendance, une moyenne de 244 victimes (entre morts, blessés et handicapés à vie) ont été enregistrées dans la wilaya de Naâma.