Les deux barrages, d'une capacité de 18 millions de mètres cubes destinés à l'irrigation de la culture maraîchère d'un périmètre agricole avoisinant les 3000 hectares, sont restés à l'abandon depuis plus d'une dizaine d'années. Ce n'est que cette dernière semaine que deux partenaires économiques sont venus de Aïn Defla et Tipaza pour faire un pas timide vers la culture maraîchère afin d'assurer au moins l'autosuffisance de la wilaya en ce qui concerne l'approvisionnement en légumes frais. En effet, quarante hectares seront cultivés en pommes de terre dans les alentours de Bougara et vingt autres en oignons dans le périmètre de Mghila. Selon Dakboub Mustapha, directeur des services agricoles, « l'objectif de la revalorisation de ces sources hydriques consiste en la transmission des connaissances aux fellahs locaux pour se lancer dans une telle culture ». Selon un agriculteur associé, le périmètre à cultiver de la pomme de terre sera quintuplé vu la fertilité du sol. Par ailleurs, grâce aux campagnes de sensibilisation, la production du lait commence à émerger, sachant que la wilaya est passée de 3000 à 10000 litres par mois.