Secrétaire de la section SNJ de Saïda, M.Hadji Brahim Djamel Eddine, journaliste indépendant, considère qu'il est vital de redynamiser l'action syndicale pour faire aboutir les différentes revendications socioprofessionnelles des journalistes. Quel est le principal objectif de cette rencontre régionale organisée à l'occasion de la célébration de la journée mondiale de la liberté d'expression ? Comme vous le savez, la promulgation du décret exécutif portant régime spécifique des relations de travail applicables aux journalistes n'a pas été complétée par des textes d'application à même de renforcer l'arsenal juridique devant régir la profession de journaliste. D'où l'idée d'organiser une rencontre pour vulgariser, d'une part, le décret exécutif portant régime spécifique des relations de travail applicables aux journalistes et, d'autre part, engager le débat autour de la question. Cette rencontre a, également, pour objectif de préparer les négociations portant sur la convention collective dans le secteur. Quelles ont été les recommandations de cette rencontre ? Il a été question, surtout, de redynamiser les sections SNJ aux niveaux des différentes wilayate de l'Ouest du pays en vue de l'organisation d'une conférence nationale des sections structurées. La conférence des sections SNJ aura ainsi à dégager une commission nationale de préparation du congrès dont la tenue a été, maintes fois, reportée. Pensez-vous que le SNJ soit en mesure de mobiliser les journalistes, en particulier les correspondants, autour des questions touchant directement à l'exercice du métier ? Le SNJ est un syndicat autonome qui, à travers la mobilisation effective des journalistes, est en mesure de s'ériger en partenaire social face aux éditeurs de presse et aux responsables des médias publics. J'espère que les journalistes correspondants prennent enfin conscience de la nécessité de renforcer l'action syndicale pour arracher leurs droits et exiger la dépénalisation du délit de presse.