La direction du Tourisme, qui a soumis son projet au chef de l'exécutif, estime que ces établissements exerçaient sans autorisation d'exploitation. Neuf hôtels dont Hayat Regency (quatre étoiles) situé à la sortie sud d'Oran et « Jawhara » de Cap Falcon ont fait l'objet, la semaine dernière, de fermetures administratives sur décision du wali, a-t-on appris d'une source officielle. La direction du Tourisme, qui a soumis son projet au chef de l'exécutif, estime que ces établissements exerçaient sans autorisation d'exploitation, un document exigé pour tout exploitant hôtelier suivant la loi n°99-01, fixant les règles relatives à l'hôtellerie et qui subordonne, à travers son article 52, la mise en exploitation des établissements hôteliers à l'obtention préalable de cette autorisation délivrée par l'administration chargée du tourisme. Selon M.Benmansour, directeur du tourisme, ce texte législatif énonce que les établissements hôteliers qui, à la date de la publication de ladite loi, exercent en cette qualité, peuvent continuer leurs activités sous réserve de se conformer à ces dispositions dans un délai n'excédant par une année à compter du 10 janvier 1999. Depuis l'avènement de ce texte de loi, les services de wilaya de l'administration du tourisme s'emploient par tous les moyens réglementaires (visites d'inspection, de sensibilisation, de sommations individuelles ou collectives par voie de presse) à la mise en conformité des établissements existants. « Les exploitants d'un certain nombre d'entre eux, complaisants, ont affiché une totale indifférence à nos interpellations et continuent d'exercer illégalement l'activité, dix ans après la prescription du délai réglementaire imparti », explique ce responsable pour qui la complaisance ne sera plus de mise dans ce secteur qui exige, pour l'heure, la participation de tous les acteurs activant en son sein pour son redressement notamment lorsqu'il s'agit d'hébergement de touristes. En dépit de ses quatre étoiles, l'hôtel Hayat Regency n'a pas été retenu pour héberger une partie des invités du dernier GNL 16 pour défaut de présentation de cette autorisation d'exploitation, rappelle-t-on.