Pendant que des ISTN, interdictions de sortie du territoire national, continuent de pleuvoir, les officiels sont eux interdits de sortie, mais en Algérie. A Blida, où la finale de la coupe a eu lieu, le ministre des Sports et sa délégation ont été chassés à coups de pierres par les supporters, dont certains, plus violents, ont carrément défoncé les barrières de sécurité pour prendre d'assaut la tribune officielle. On aura noté dans ce triste épisode l'absence de Bensalah et Bedoui, pourtant chef de l'Etat et Premier ministre, tous deux ayant préféré assister à la rencontre dans leur salon devant la télévision. Mais surtout, chacun aura remarqué cet immobilisme dans lequel le chef de l'Etat intérimaire installe tout le pays, refusant une transition et un changement de gouvernement tout en insistant sur une élection. Est-il si difficile de monter un gouvernement de personnalités neutres non impliquées dans la période Bouteflika, qui ne seraient pas pris à partie par la population à chaque sortie ? Est-il finalement plus difficile de changer un Premier ministre que de pousser un Président à la démission, d'arrêter son puissant conseiller et un ex-tout puissant patron des services du renseignement militaires ? A première vue non, pourquoi alors ne le font-ils pas, ce qui contribuerait à apaiser les rancœurs ? La réponse à cette énigme est à chercher dans les liens qui unissent Noureddine Bedoui aux grands décideurs de l'ombre et du soleil ; Bedoui serait le cousin de la tante de Poutine et l'ami d'enfance de la nièce de Trump, ce qui expliquerait les pressions internationales pour le maintenir à son poste. Cette rumeur n'en est évidemment qu'une, mais une autre source avance que Bedoui serait en possession de dossiers compromettants sur toutes les personnalités politiques dont le nom commence par B, n'ayant pas eu le temps d'aller plus loin dans l'alphabet. On dit même qu'il aurait un dossier sur lui-même, qu'il menace de révéler aux médias si jamais on touchait à son poste.