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Situation des libertés en Arabie Saoudite
Entre exécution et emprisonnement
Publié dans El Watan le 23 - 03 - 2005

La situation des droits de l'homme en Arabie Saoudite demeure endémique. Amnesty International (AI) parle, dans son rapport de 2004, de « violents affrontements entre forces de sécurité saoudiennes et groupes armés dans différentes régions du pays ».
Selon cette ONG, plusieurs personnes, dont des agents de la police, auraient été tuées ou blessées et un grand nombre d'armes et d'explosifs a été saisi. En avril de cette même année, selon toujours AI, trois attentats suicides ont eu lieu à Riyad, Djeddah et Yanbu, tuant plusieurs civils ainsi que des membres des forces de sécurité. Un mois auparavant, des intellectuels réformistes saoudiens ont été arrêtés alors qu'ils s'apprêtaient à publier un communiqué critiquant le processus de réformes législatives et politiques engagé par le roi Fahd Ben Abdel Aziz Al Saoud. Ils auraient été détenus, selon cette ONG, dans les locaux d'Al Mabahith al amma (renseignements généraux), à Riyad. En 2003 aussi, des violations graves de droits de humains ont été signalées. Une situation qui a été exacerbée, selon cette ONG, par la politique gouvernementale de « lutte contre le terrorisme » ainsi que par les actes de violence que certains responsables ont attribués à des sympathisants d'Al Qaîda. AI évoque ainsi plusieurs centaines de militants religieux présumés, de détracteurs du gouvernement et de protestataires qui ont été arrêtés ou placés en détention après avoir été renvoyés contre leur gré en Arabie Saoudite par un autre pays. Les femmes ne sont pas en reste puisqu'elles sont elles aussi victimes d'une discrimination grave. Ainsi, le recours à la torture et aux mauvais traitements demeurait monnaie courante dans le pays Al Saoud. De même pour les exécutions. Au moins 50 personnes ont été exécutées en 2003, selon AI.
Prisonniers d'opinion et flagellation
Par ailleurs, le camp de Rafha continuait d'héberger quelque 3 500 réfugiés irakiens, qui y vivaient pratiquement comme des prisonniers. AI n'omet pas d'affirmer que les réformes qui ont été engagées dans le pays ont été entachées d'actes de violence qui ont fait de très nombreuses victimes. Ainsi, selon cette organisation, plusieurs centaines de personnes soupçonnées d'activités religieuses ainsi que des détracteurs du gouvernement et des manifestants, dont des femmes, qui ont été interpellés lors de différentes vagues d'arrestations menées en 2003. Ces personnes vivaient dans des conditions de détention dérisoires et leur statut juridique demeurait inconnu en raison du secret entourant le fonctionnement de la justice pénale qui, en outre, ne respectait pas les normes d'équité les plus élémentaires, ajoute la même source. La plupart de ces prisonniers ont été interpellés, selon AI, dans le cadre de la politique gouvernementale de « lutte contre le terrorisme », dont l'application a été renforcée à la suite des attentats de Riyad et d'autres actions violentes. Toutefois, « plusieurs centaines de personnes ont été arrêtées uniquement parce qu'elles avaient critiqué le gouvernement ou participé aux manifestations organisées en octobre durant la conférence sur les droits humains ou à l'issue de celle-ci », selon AI. Dans son rapport 2003, AI n'écarte pas, en outre, que les tribunaux ont eu recours à la flagellation et à l'amputation comme châtiment corporel.


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