– RD Congo Le scénario tant redouté et anticipé est arrivé. Les autorités multiplient les préventions et les appels au calme depuis la découverte d'un premier cas de fièvre hémorragique Ebola dimanche à Goma, la plus grande ville touchée par l'actuelle épidémie en RDC. Le patient a été évacué hier vers Butembo d'où il était arrivé la veille à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Les autorités congolaises appellent les habitants de Goma à garder leur «calme» face à l'épidémie qui frappe à leur porte, et était jusqu'à présent cantonnée dans les zones de Beni-Butembo. Une épidémie qui a fait plus de 1650 morts depuis qu'elle a été déclarée le 1er août 2018 près de Beni. – Sahara occidental Des unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont mené, la semaine dernière, des opérations de lutte contre le trafic de drogue en provenance du Maroc, qui se sont soldées par la saisie d'une grande quantité de résine de cannabis et l'arrestation de narcotrafiquants. Des unités de l'ALPS ont saisi 1535 kg de cannabis, une mitrailleuse avec 1100 cartouches et deux kalachnikovs avec 200 cartouches et arrêté quatre trafiquants de drogue à bord d'un 4×4 Toyota dans la région de Rous Timlouza, a précisé dimanche l'agence de presse sahraouie (SPS) citant un communiqué du ministère sahraoui de la Défense. Les trafiquants faisaient partie d'un groupe qui s'adonnait au trafic de drogue à travers le mur de la honte marocain. – Etats-Unis Le président américain Donald Trump s'en est, une nouvelle fois, pris avec virulence hier à des élues démocrates de la «gauche radicale», estimant qu'elles devraient demander pardon à leur pays. Les tweets du locataire de la Maison-Blanche, qui a appelé ce week-end certaines parlementaires démocrates à «retourner» d'où elles venaient, ont suscité un tollé dans le camp démocrate qui a dénoncé dimanche les propos «racistes» et «xénophobes». Si les élus républicains sont jusqu'ici restés silencieux, la Première ministre britannique, Theresa May, a jugé hier «totalement inacceptables» les propos du président des Etats-Unis. – Taïwan Un maire populiste favorable au rapprochement avec la Chine a été désigné comme le candidat de l'opposition taïwanaise à la succession de la présidente Tsai Ing-wen lors de l'élection de janvier 2020. Han Kuo-yu, 62 ans, a remporté la primaire organisée par le parti de l'opposition Kuomintang (KMT), loin devant l'homme le plus riche de Taïwan, le milliardaire et fondateur du géant technologique Foxconn Terry Gou. La question délicate des relations entre l'île et la Chine devrait figurer en tête des sujets de la campagne présidentielle. M. Han réalise une ascension météorique sur la scène politique locale.