Avec un parc scolaire de 8 écoles primaires et 1 CEM, alors que la population avoisine les 14 000 âmes, il est illusoire et déraisonné de penser que le secteur de l'éducation se porte bien à Aïn Melouk, commune située à peine à 15 km au nord de Chelghoum Laïd et à 50 km au sud du chef-lieu de wilaya. Son P/APC, Yassine Daïra, nous lancera tout de go que les établissements scolaires du premier palier croulent sous le poids des sureffectifs qui atteingnent sinon dépassent les 45 élèves par classe. Et d'ajouter : « Le lancement officiel en septembre 2005 d'une nouvelle école primaire à Aïn Melouk-Centre et le projet inscrit d'un deuxième CEM se répercuteront favorablement sur la scolarité des collégiens. » A présent, les 500 lycéens qui, par ailleurs, se déplacent quotidiennement à Chelghoum Laïd, ne sont pas près d'en finir avec les aléas du transport et les longs et éreintants chassés-croisés. Un vrai casse-tête chinois. D'autant plus qu'ils sont appelés à effectuer ces navettes dans des moyens de locomotion pas commodes du tout tels que les J5, J9 et autres tacots et dont la sécurité laisse vraiment à désirer. Avec les aléas des intempéries, les dépenses supplémentaires induites et les désagréments du très cahoteux CW 115 reliant Chelghoum Laïd à Aïn Melouk et Oued Athmania, il est aisé d'induire que la scolarité de ces lycéens « itinérants » est compromise. Les collégiens des mechtas D'hara et Draâ Tebbal sises à l'est de Aïn Melouk rejoignent quant à eux leurs établissements scolaires et professionnels de Oued Athmania.