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Douar Saregue (Mila)
En attente d'une vie décente
Publié dans El Watan le 04 - 07 - 2005

Les habitants du petit douar dénommé Saregue, situé à 13 km au sud de la commune de Aïn Melouk à laquelle il est rattaché, sont livrés à eux-mêmes.
L'éternel désespoir fait partie de leur douloureux quotidien quand bien même les tenants du développement local et de la relance socio-économique s'égosillent à en vanter les retombées bénéfiques. Mais dans ce domaine précis, les 2000 âmes de ce petit douar atypique n'ont pas bénéficié de l'argent de la relance économique pour sortir un tant soit peu de la précarité et du mal-vivre. Les habitants continuent de panser stoïquement leurs blessures, et des espoirs bafoués et de leurs aspirations biaisées se dégagent une profonde détresse et une immense lassitude. A l'aune de chaque hiver, s'accentuent leur désespoir et leur découragement, ils redoutent par dessus tout les fortes précipitations quoique celles-ci soient bénéfiques pour l'agriculture, tant l'état des accès routiers et de la voirie est lamentable. Leurs enfants, à l'instar de ceux des chaumières environnantes, sont chaque jour que Dieu fait contraints de parcourir plusieurs kilomètres à pied et dans la gadoue pour ne pas rater le Karsan ou le J5 qui les mènera à leurs établissements scolaires respectifs. Beaucoup de villageois se disent ne pas comprendre l'attentisme et les atermoiements des élus de l'APC de Aïn Melouk (qui vont et viennent au gré de leurs mandats) et qui occultent l'inscription de nouveaux CEM dans leurs programmes, malgré les carences structurelles relevées dans le secteur. Le volet sanitaire ne se porte pas mieux non plus en l'absence d'une polyclinique ou d'un centre de soins dispensant une prise en charge adéquate. Ainsi, les malades et les blessés sont évacués vers les structures médicales de Chelghoum Laïd. L'AEP et l'entretien des routes, a-t-on constaté, laissent transparaître une flopée de lacunes et de défaillances. La plupart des sources (fontaines) qui alimentent la communauté de Saregue commencent à tarir et l'eau devient de plus en plus rare, sans pour autant qu'un projet d'AEP soit entrepris. Situé presque à mi-chemin entre Aïn Melouk et Chelghoum Laïd, sur le CW 115, le douar Saregue a vu, il n'y a pas longtemps, ses habitants monter au créneau et, à plusieurs reprises, bloquer ce tronçon routier, en signe de protestation contre l'isolement et la misère devenus alarmants. Discours moralisateur, promesses non tenues des responsables concernés ; en tout état de cause, les laissés-pour-compte du douar Saregue ne croient plus aux discours vaseux avec lesquels ils sont bercés. Et dire que les riverains n'ont revendiqué que le strict minimum. Juste ce qu'il faut pour vivre décemment. Alors !

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