Président d'honneur du colloque national tenu en début de semaine au centre culturel islamique de Sidi Okba sur « La sécurité intellectuelle et le rôle des institutions maghrébines dans sa mise en place », Bouabdallah Ghlamallah, ministre des Affaires religieuses et des biens Waqf, a expliqué dans son allocution d'ouverture, devant un parterre constitué de nombreux universitaires et des personnalités du monde politique et religieux de Mauritanie, les fondements religieux et les référents historiques et culturels qui donnent corps à ce concept. Il dira en substance : « Ce concept est au centre des préoccupations de toutes les sociétés modernes. » Il est la condition sine qua non de tout développement social permettant aux citoyens de ressentir que le système politique est régi sur la base d'une éthique et de principes juridiques et intellectuels valables pour toutes les sociétés humaines, lesquelles « en préservant la société et les individus contre toutes les formes d'extrémisme religieux ou autres, instaurent un sentiment de paix et de confiance en les institutions de l'état », ajoutera-t-il. Le membre du gouvernement qui prône la propagation d'une culture de tolérance et d'ouverture vers l'autre et le rejet de toutes les formes de violence, de haine et d'exclusion « ces catalyseurs de conflits ethniques, claniques ou religieux », a rappelé la dure expérience du pays en matière d'idées extrêmes.