Les citoyens ayant bénéficié du projet des 60 logements sociaux participatifs (LSP) au lieudit cité Errich ne savent plus à qui se retourner pour que leur cas soit réglé. Le problème auquel font face lesdits bénéficiaires est « le grand retard dans les travaux de réalisation de ce projet ». Une situation qui perdure et s'étire de jour en jour alors que toutes les formalités allant du paiement de la totalité de la somme, versée par les bénéficiaires, jusqu'à la remise du permis de construire délivré par les services de l'APC de Bouira à l'entreprise chargée de bâtir lesdites habitations. Il est à souligner que les travaux ont été entamés en 2007, plus précisément le 11 février 2007, après que l'entreprise chargée de la réalisation eut reçu l'aval de l'APC via le permis de construire et après que les bénéficiaires eurent payé l'intégralité de la somme prévue, soit 1 613 960 DA dont les 500 000 DA octroyés par la CNL, les travaux sont jusqu'à ce jour inachevés. Pourtant, dans le contrat qui lie l'entreprise et les bénéficiaires, il est bien mentionné que les délais de réalisation n'excèderaient pas les vingt mois. Pis encore, selon les plaignants, des modifications dans le plan initial qui a été approuvé par toutes les parties concernées ont été enregistrées. « A titre d'exemple, nous dira un des bénéficiaires, des escaliers ont été construits et qui donnent directement sur la charpente alors que c'était une dalle et une trappe qui étaient prévues ». Toujours d'après notre interlocuteur, des réserves auraient été émises par les services de la direction de l'urbanisme et de la construction (DUC). C'est, vraisemblablement, l'une des raisons qui ont retardé et la délivrance du certificat de conformité et, par ricochet, l'achèvement des travaux. Les travaux sont à la traîne et avancent à pas de tortue. « Nous avons frappé à toutes les portes des directions et des services concernés mais en vain », poursuit l'un d'eux, « même les actes de propriétés nous ont été remis avec un retard de cinq mois, soit le 3 février 2009 ». Notons que nous avons essayé vainement, pour plus d'objectivité, d'en savoir plus en nous adressant à la DLEP qui se trouve être maître de l'ouvrage.