Le rejet des élections du 12 décembre avec le système en place, du projet de loi de finances pour 2020 et celle relative aux hydrocarbures étaient les principaux thèmes des slogans scandés haut et fort lors de la 3ème marche hebdomadaire d'hier à Jijel, qui a, cette fois-ci enregistré un net regain de la mobilisation. Outre ces refus, les manifestants ont appelé à la libération des détenus et dénoncé les arrestations des étudiants mardi dernier. A ce propos on entendra la foule crier « Hazou Tliba machi talaba » (Arrêtez Tliba et non pas les étudiants), « Ils ont vendu le pays », « L'Algérie est héritage qui a été vendue par les traites », de même que les traditionnels devises comme « Y'en a marre des généraux », « On ne veut plus d'un pouvoir militaire », « Est-ce un Etat ou une colonisation ? », « C'est notre pays, on fera ce qu'on voudra et il n'y aura pas de vote » ainsi que la chanson « Pouvoir assassin ». On mentionnera qu'à l'arrivée de la marche devant la bibliothèque communale au centre ville de Jijel qui abrite la délégation de wilaya de l'autorité de surveillance des élections, les manifestants ont marqué une halte pour scander des slogans rejetant les élections devant une présence policière très renforcée.