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Des voix s'expriment autrement
Publié dans El Watan le 29 - 06 - 2010

Un an après les événements sanglants de Berriane qui ont fait, entre 2008 et 2009, 5 morts et plusieurs dizaines de blessés, les représentants désignés des communautés mozabite et arabe devront signer, aujourd'hui, un accord de paix et de réconciliation.
Une première dans les annales de la République ! Le « pacte » de non-agression que devront parapher les légats et dignitaires des communautés malékite et ibadite bénéficie des faveurs et de la bénédiction de l'Etat. Un document officiel sera ainsi contresigné par les dignitaires des deux communautés religieuses, autorités traditionnelles non reconnues officiellement, avec l'adhésion bienveillante de Daho Ould Kablia, le tout nouveau ministre de l'Intérieur. Des députés et sénateurs, des délégués du Haut-Conseil islamique et de l'Association des oulémas musulmans, auxquels s'ajoute une brochette de notabilités locales, seront également de la cérémonie. Vrai accord, fausse réconciliation ? Côté officiel, l'heure n'est plus à la passivité complice mais au « climat fraternel et citoyen ». « Cet accord, qui sera signé par des représentants des parties en conflit à Berriane devant de hauts responsables de l'Etat, engagera les parties impliquées dans une réconciliation et une cohabitation durable dans un climat fraternel et citoyen », déclarait le 22 juin le wali de Ghardaïa.
Nasreddine Hadjaj, l'ex-maire RCD de la ville de Berriane (40 000 habitants), déchu de son mandat par arrêté du wali, est persuadé, quant à lui, de l'inanité de cet accord : « On ne sait pas ce qu'il y a dedans. A l'instar de la feuille de route (une charte de 15 points signée par les parties le 30 mars 2009, ndlr), ce document a été rédigé sans consultation préalable de la population. Même les familles des victimes n'ont pas été consultées. Il ne s'agit en réalité que d'une version améliorée de la feuille de route. Une mise à jour du document qui ne met pas la région à l'abri de nouveaux affrontements tant elle ne crève pas véritablement l'abcès et sert tout juste les desseins électoralistes du pouvoir. » L'Etat, ajoute-t-il, prometteur de cet accord comme il l'a été avec la feuille de route, ne peut pas être « juge et partie ». « Dans ce conflit, l'Etat a été partie prenante, il ne peut pas et ne doit pas camper le rôle de l'arbitre. » « Cet accord, c'est du khorti (tissu de mensonges) », réagit Kameleddine Fekhar. Le « fédéral » FFS, président de la section locale de la Ligue algérienne des droits de l'homme, ne croit pas aux « bonnes intentions » qu'affichent les pouvoirs publics pour le règlement de ce conflit aux relents ethnoconfessionels.
La démarche « entachée d'anachronisme » du pouvoir vise, selon lui, à stigmatiser davantage la population autochtone présentée comme « primitive », « tribale » et « belliqueuse » L'accord projeté ne peut pas avoir « l'adhésion de la population dès lors qu'il a été conçu par le pouvoir, avec les notables béni-oui-oui, dans l'exclusion des représentants légitimes de la population ». « Les gens ont tendance à déplorer l'absence de l'Etat. En 1985 à Ghardaïa, des commerçants à qui on avait incendié les boutiques ont été jetés en prison pour avoir déposé une plainte contre leurs agresseurs. L'Etat est, semble-t-il, décidé à faire table rase du passé. Une source proche du dossier évoque l'éventualité d'une grâce présidentielle qui sera prononcée le 5 juillet prochain au bénéfice des nombreux condamnés des événements de Berriane.


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