De très fortes chaleurs dépassant dans la journée les 45°C paralysent les activités en ce mois de juillet. Aucun signe de baisse de température n'est cependant perceptible et le mercure est toujours à la hausse. Celle-ci atteint son apogée à partir de midi et empêche le déroulement normal de toute activité commerciale qui ne reprend qu'au moment du déclin des rayons de soleil vers 18 h. Les administrations publiques qui travaillent sur une plage horaire, assez décriée (7h-15h), sont pratiquement vides. Les entreprises de construction, notamment celles chargées de programmes de réalisation de logements sociaux, sont à l'arrêt pour les mois de juillet et août. Les ouvriers de l'entreprise de construction de la nouvelle gare routière, inspectée jeudi dernier par la délégation ministérielle des Transports, sont mis en congé durant cette période. En matière d'animation culturelle, c'est le marasme total qui règne au cours de l'été dans la capitale de la Saoura. Les premières à en faire les frais de ce marasme sont les familles qui subissent l'enfermement chez elles. Pour les adolescents, la situation est encore plus désolante car ils ne disposent que d‘une seule piscine qui n'arrive pas à satisfaire la forte demande. Ils n'ont d'autre alternative que de se rabattre, faute de loisirs, sur les dangereux motocycles devenus leur sport favori.
