Le besoin en personnel spécialisé en réanimation se fait de plus en plus sentir en cette période de pandémie. Les structures hospitalières de la wilaya de Boumerdès en manquent énormément. «La réanimation est le parent pauvre du secteur. Ce problème s'est accentué notamment après la suspension, il y a quelques années, de la formation d'Auxiliaires médicaux en anesthésie réanimation (Amar). Aujourd'hui, la plupart des infirmiers ne maîtrisent pas les techniques d'intubation des patients», dira un praticien à l'EPH de Bordj Menaïel. Cet établissement compte, selon lui, trois techniciens en soins intensifs et cinq médecins réanimateurs, dont trois sont en congé de maladie. Pour remédier à ce problème, la direction de la Santé et de la Population compte signer incessamment une convention avec un spécialiste privé exerçant à Boudouaou pour assurer des formations accélérées à un groupe d'infirmiers des trois hôpitaux de la région. «Le médecin a donné son accord de principe. Et il reste juste à déterminer le lieu où devra s'effectuer la formation», précise un cadre à la DSP.