Sous la plume de Hadj Ali Mustapha, un passionné d'histoire, déjà auteur de Les bagnards algériens de Cayenne et Les Algériens en Nouvelle Calédonie, L'insurrection de 1871, un livre vient de paraître aux éditions Imal sous le titre Des révoltes populaires aux déportations. «Une étude est présentée sur le vécu des Algériens, lesquels étaient considérés comme citoyens de seconde zone, donc soumis aux peines liées au «code de l'indigénat» ; peines qu'ils devaient subir dans les différents pénitenciers d'Algérie (établissements de travaux forcés). Cependant, ils étaient aussi soumis à la juridiction française (cours d'assises, cours criminelles et conseils de guerre), d'où leur condamnation à l'exil, soit dans les pénitenciers agricoles corses ou dans les bagnes coloniaux d'outre-mer», lit-on en couverture du livre. «Avec ce troisième ouvrage de sa trilogie, Mustapha Hadj Ali dresse un monument à la mémoire de ces farouches résistants et leur offre une sépulture scripturaire», écrit le Dr Malika Fatima Boukhelou dans sa préface. Advertisements