Deux groupes de harraga, soit au total 25, âgés entre 23 et 42 ans, dont trois mineurs qui se trouvaient à quelque miles au nord de Mostaganem, ont été interceptés par les gardes-côtes et remis à la police. C'est ce que nous avons appris mardi dernier auprès de la cellule de communication de la sûreté de wilaya de Mostaganem. Ils sont originaires des wilayas de Tizi Ouzou, Béjaïa, Skikda, Alger, Blida et Mostaganem. Ils ont été présentés au parquet de Mostaganem après les procédures d'usage, ajoute la source d'information. Il a été procédé également à la saisie de deux embarcations dotées de moteurs. Par ailleurs, profitant de la commémoration du premier novembre et du référendum constitutionnel, et en quête d'une vie meilleure à l'autre rive de la Méditerranée, 7 embarcations à bord desquelles se trouvaient plusieurs dizaines de harraga ont quitté Mostaganem pour l'Espagne. Ces aventuriers ont été repérés par la Guardia Civile espagnole au large de Carthagène avant de fouler le sol espagnol, avons-nous appris de sources locales. Ils ont été pris en charge par l'équipe du Salvamiento Maritimo (Protection civile maritime) conformément au protocole anti-Covid-19, avant d'être transférés vers les centres spécialisés de migrants clandestins, précisent nos sources d'information, avant d'ajouter que bon nombre de ces migrants clandestins ont contacté leurs parents et proches pour les rassurer de leur arrivée en territoire ibérique. Les candidats à l'émigration clandestine attendent les rendez-vous cruciaux, où tout le monde est focalisé pour tenter de rejoindre «l'eldorado» espagnol afin de combler leurs rêves. «Ce fléau inédit de la harga vers l'Espagne, à partir des côtes mostaganémoises ne cesse de prendre de l'ampleur. Il ne se passe pas une semaine sans qu'on entende parler d'embarcations de fortune de harraga, tous sexes et âges confondus ayant rejoint l'autre rive espagnole à partir des plages de Mostaganem», déplorent de nombreux chefs de famille. Advertisements