Sarkozy «bombe le torse comme un petit coq», dit Obama dans ses mémoires L'ex-président américain Barack Obama livre, dans ses mémoires à paraître mardi, quelques impressions sur ses anciens homologues, dont Nicolas Sarkozy. «Il bombe le torse comme un petit coq», écrit-il à propos de l'ancien président français, selon de courts extraits publiés dans une critique du New York Times rédigée par l'écrivaine nigériane Chimamanda Ngozi Adichie. Evoquant son ancien homologue chinois Hu Jintao, Barack Obama raconte que, lors d'un tête-à-tête, ce dernier lisait des documents de manière si monotone qu'il a failli lui suggérer «de gagner du temps tous les deux en échangeant nos documents et en les lisant à notre guise». L'ancien président démocrate esquisse aussi de rapides portraits de certains des ténors républicains, à l'image du sénateur Mitch McConnell. «Il faisait plus que compenser son manque de charisme (…) par une discipline, une perspicacité et une absence totale d'états d'âme qu'il mettait au service d'une conquête froide du pouvoir», écrit-il. Présidentielle américaine : «aucune preuve» de bulletins perdus ou modifiés Plusieurs autorités électorales américaines ont indiqué jeudi dans un communiqué commun, plus d'une semaine après la présidentielle, n'avoir trouvé «aucune preuve» de bulletins perdus ou modifiés, ou de systèmes de vote piratés. «L'élection du 3 novembre a été la plus sûre de l'histoire des Etats-Unis», ont affirmé ces autorités locales et nationales en charge de la sécurité du scrutin, parmi lesquelles figure notamment l'agence de cybersécurité et de sécurité des infrastructures (CISA), qui dépend du ministère de la Sécurité intérieure. «Il n'existe aucune preuve d'un système de vote ayant effacé, perdu ou changé des bulletins, ou ayant été piraté de quelque façon que ce soit», soulignent-elles dans leur communiqué. «Bien que nous sachions que notre processus électoral fasse l'objet de nombreuses affirmations sans fondement et de campagnes de désinformation, nous pouvons vous assurer que nous avons une confiance absolue dans la sécurité et l'intégrité de nos élections», insistent-elles. Le père Noël, masqué, voyage avec une attestation Le père Noël porte un masque et peut voyager dans le monde entier avec une attestation de déplacement, a écrit jeudi le Premier ministre italien sur Facebook pour rassurer les enfants de son pays sur la tenue des fêtes de fin d'année. «Le père Noël m'a garanti qu'il possède déjà une attestation de déplacement internationale : il peut voyager partout et distribuer des cadeaux à tous les enfants du monde», écrit Giuseppe Conte en réponse à un garçon de cinq ans, prénommé Tommaso, qui lui avait envoyé une lettre lui demandant de ne pas confiner «Babbo Natale». «Il m'a confirmé qu'il utilise toujours le masque et maintient la bonne distance pour se protéger et protéger toutes les personnes qu'il rencontre», ajoute-t-il. Il invite ensuite le garçonnet à disposer sous le sapin, outre du lait chaud et des biscuits, un flacon de gel désinfectant. «Je t'annonce qu'il ne sera pas nécessaire de préciser dans ta lettre au père Noël que tu as été sage, parce que je le lui ai déjà dit», poursuit le chef du gouvernement italien. Et de conclure : «J'ai aussi appris que tu voulais demander au père Noël de chasser le coronavirus. N'oublie pas de demander un autre cadeau.» Virus : trop tôt pour évaluer les effets d'un prochain vaccin sur l'économie Il est encore trop tôt pour évaluer les répercussions sur l'activité économique d'un vaccin contre la Covid-19 espéré pour 2021 mais encore entouré de beaucoup d'inconnues, a estimé jeudi le président de La Banque centrale américaine (Fed), Jerome Powell. «C'est certainement une bonne nouvelle pour le moyen terme», mais s'agissant du vaccin «des défis importants et des incertitudes demeurent concernant le calendrier, la production, la distribution et l'efficacité pour les différents groupes (de personnes, ndlr)», a estimé M. Powell lors d'un débat tenu en conclusion d'un forum virtuel de la Banque centrale européenne (BCE). C'est la première fois que le puissant banquier central s'exprimait depuis l'annonce faite lundi par les laboratoires Pfizer et BioNTech de tests prometteurs pour un vaccin «efficace à 90%» contre la Covid-19, ce qui a fait naître un mouvement d'euphorie notamment sur les marchés financiers. Le président de la Fed a adopté un ton prudent, estimant qu'il était «trop tôt pour évaluer les implications de ces nouvelles pour la trajectoire de l'économie surtout à court terme». D'autant que le virus va «continuer à se propager» durant les prochains mois qui seront «difficiles», a-t-il ajouté. Advertisements