Les habitants des localités de Bellouta et Bouchaoui, à l'ouest d'Alger, sont grandement pénalisés par l'absence de bus de transport des voyageurs. Et pour cause, depuis la mise en application des mesures sanitaires contre la Covid-19, les transporteurs ne font plus d'arrêt sous la passerelle de Bouchaoui. Ainsi, les usagers en partance pour la station de Tafourah, au centre d'Alger, sont dans l'obligation d'attendre pendant 1h30 voire 2 heures pour pouvoir se rendre à la station de Tafourah. A l'origine du problème, expliquent des citoyens, la mesure obligeant les transporteurs à ne remplir qu'à moitié leur bus pour éviter le risque de contamination au virus. «De par le passé, les bus venant de Zéralda font des arrêts sous le pont, même remplis, nous avons le choix de nous faire transporter debout», explique un usager, ajoutant que depuis le début de l'épidémie: «les places dans les bus sont occupées au départ depuis Zéralda et les transporteurs refusent d'observer d'arrêt de crainte de sanction en cas de surcharge». Face à cette situation, les habitants de Bellouta et Bouchaoui sont obligés d'attendre le bus de l'ETUSA, dont les navettes sont trop espacées dans le temps. Ils se rendent à la station de Ben Aknoun d'où ils prennent un autre bus pour aller à Alger-Centre. Un véritable parcours du combattant qui dure depuis des mois et qui complique davantage la vie des citoyens. Ces derniers demandent une solution à ce problème qui pénalise en premier lieu les travailleurs et les personnes n'ayant pas les moyens de prendre un taxi ou un clandestin. Ainsi, ils interpellent la direction des transports de la capitale pour qu'elle affecte des bus publics ou privés, pour assurer, en attendant la fin de cette crise sanitaire, la desserte Bouchaoui vers Tafourah. Une solution en mesure d'arranger les usagers et les transporteurs, d'autant que le nombre de citoyens circulant sur cette ligne est important. Advertisements