Le Programme complémentaire de soutien à la croissance (PCSC) couvrant la période 2005-2009 place le secteur des infrastructures de base comme première priorité avec un montant de 1693 milliards de dinars. Le transport, avec les chantiers des chemins de fer, du métro d'Alger et des ports et aéroports, bénéficie d'un crédit de 700 milliards de dinars. En seconde position vient le secteur des travaux publics doté d'un montant de 600 milliards de dinars. Le secteur de l'habitat et de l'urbanisme, intégré dans le programme de l'amélioration des conditions de vie de la population, occupe la 3e place avec 555 milliards de dinars qui seront injectés dans la construction de 1 010 000 logements. Ainsi, il est prévu la réalisation de 275 000 unités rurales, 251 000 logements sociaux participatifs, 175 000 unités dans le cadre de la promotion immobilière, 145 000 dans l'autoconstruction, 120 000 logements sociaux locatifs et enfin 80 000 logements AADL. Les infrastructures hydrauliques viennent en 4e position avec 393 milliards de dinars qui seront consacrés, entre autres projets, à la construction de 8 barrages et à la réalisation de 350 retenues collinaires. Le secteur de l'agriculture et du développement rural occupe, lui aussi, une bonne position avec 300 milliards de dinars. L'éducation nationale semble être au centre des préoccupations du président la République puisqu'elle bénéficie de 200 milliards de dinars. Au chapitre des secteurs pauvres, on trouve le commerce avec 2 milliards de dinars et le malheureux secteur du tourisme avec pas plus de 3,2 milliards de dinars. Le secteur de la PME et de l'artisanat n'a bénéficié que de 4 milliards de dinars.