L'augmentation des tarifs de stationnement de 40% et les activités de livraison ont accentué le problème du manque de places de stationnement. Le manque de places de stationnement dans la capitale est accru par les différentes activités commerciales qui se déroulent de jour. Les propriétaires de commerces n'hésitent pas à réserver les places de stationnement aux différents livreurs. Dans les grandes capitales du monde, la livraison de marchandises se fait de nuit, au moment où la circulation routière est à son plus bas niveau d'intensité. «Les services de la wilaya d'Alger sont appelés à revoir cette méthode de travail des livreurs. Une nouvelle organisation s'impose, sinon la ville va connaître une congestion démentielle», suggère un automobiliste. En vu d'éclairer les lecteurs sur les solutions que les pouvoirs publics préconisent pour ce problème, nous avons tenté une semaine durant de prendre attache avec le directeur de l'EGCTU, en vain. Ce refus de communiquer avec la presse dure depuis quelques années. Nous avons alors tenté de passer par le chargé de la communication de la wilaya, le résultat est le même. Les dispositions prises par les services de la wilaya en vue d'atténuer le problème du manque de places de stationnement ne sont pas suffisantes, d'autant plus que la plupart des projets de réalisation de parkings à étages accusent du retard. La dernière augmentation des tarifs par l'EGCTU (Etablissement de gestion de la circulation et du transport urbain) a détourné les automobilistes des aires de stationnement et des parkings à étages gérés par cet établissement. Augmentation des prix de 40% Hormis les abonnements de nuit dont les tarifs n'ont pas été majorés, le prix du stationnement dans les parkings à étages a été augmenté d'environ 40%. Sachant que la plupart des usagers de ces parkings sont des fonctionnaires, ils ne peuvent se permettre de consacrer 400 DA par jour pour le stationnement. Au lieu d'encourager les usagers à utiliser ces parkings, les pouvoirs publics font tout pour les en éloigner. Résultat : la majorité des automobilistes se rabattent sur les parkings anarchiques qui sont gérés par des gardiens autoproclamés. «Il vaut mieux payer 50 DA pour la journée que 400 DA. En plus des tarifs exorbitants pratiqués par l'EGCTU, l'établissement n'assure pas le gardiennage des véhicules, car en cas de vol ou de dégradation, la responsabilité de l'Epic n'est engagée en rien», révèle un automobiliste. Ces facteurs sont des éléments prépondérants dans le retour des parkingueurs. Ces derniers ont réélu domicile durablement dans les endroits et portions de trottoirs qu'ils exploitaient auparavant. Cette situation de désordre généralisé est accentuée par l'absence quasi totale de lutte contre ce fléau. «Les autorités compétentes ne font pas le travail qui est le leur en matière de lutte conte les parkingueurs. Il arrive qu'elles effectuent des opérations de temps à autre, mais ces dernières ont un caractère circonstanciel.» Advertisements