Ces derniers jours, sur les ondes de la radio locale de Tiaret, le responsable de l'inspection vétérinaire relevant de la DSA s'est longuement attardé sur «les mesures édictées par le ministère de l'Agriculture pour enrayer la propagation de la grippe aviaire», mais sans rentrer dans le détail des opérations de contrôle qu'effectuent beaucoup de vétérinaires sur le terrain. Il y a une semaine, une inspectrice, docteure vétérinaire de son état, alors qu'elle effectuait son contrôle au niveau d'un parc avicole décimé par une maladie inconnue, s'est faite violemment et méchamment agressée par un jeune, alors qu'elle procédait avec des moyens rudimentaires à la destruction de la volaille et à la désinfection des lieux. Bien qu'il a fallu recourir à la Gendarmerie nationale, l'on ne sait toujours pas quelle suite a été donnée à cette affaire et quel sort est réservé aux personnes hommes et femmes qui font face continuellement à de lâches agressions. Subsidiairement, l'opinion publique et les médias sont en droit de savoir quel sort est réservé à ces sorties souvent houleuses sur le terrain. Si la loi est faite pour protéger ces commis de l'Etat, qu'attendent les responsables concernés pour mettre le holà. Advertisements