Les perturbations dans l'Alimentation en eau potable (AEP) ne cessent de susciter la colère des habitants à travers les différents quartiers de la ville de Mascara. A Bab Ali, les habitants sont alimentés en cette ressource vitale, à faible débit, qu'une fois tous les dix jours. «Le lâcher d'eau se fait une fois chaque dix jours, entre 1h et 6h du matin, c'est-à-dire pendant que tous le monde dort. On est contraint de rester éveillés jusque tard dans la nuit pour attendre l'arrivée de l'eau. C'est pénible !», nous dira Sofiane, un habitant résidant la rue Meddah Mustafa, au quartier Bab Ali (C). Pour Fatima, mère de quatre enfants, résidant à quelques encablures de la rue Meddah Mustafa, «le problème de perturbation de la distribution d'eau potable dans notre quartier ne date pas d'hier, il perdure depuis des années.» Le même constat est relevé dans d'autres quartiers du chef-lieu de la wilaya dont la cité Kadi M'rah où les habitants sont également contraints de veiller à des heures tardives pour remplir leurs jerricans. «Nous ne recevions de l'eau qu'une fois tous les dix jours et nous sommes obligés aussi d'en acheter par citernes pour les besoins quotidiens», a relaté Benaissa, un sexagénaire résidant les bâtiments des enseignants. Les perturbations en eau potable sont aussi ressenties dans plusieurs autres communes de la wilaya notamment Sidi Kada, Nesmoth, Tighennif et Mohammadia pour ne citer que ceux-ci. «L'eau potable dans de nombreuses localités rurales demeure un vrai problème qui reste à l'origine de l'inquiétude des populations», nous dit-on. Advertisements