Le président de la Fédération algérienne de judo (FAJ), Rachid Laras, ne postulera pas pour un second mandat dont l'AG élective est prévue ce samedi, 10 avril. Il y a quelques jours, il a été destinataire d'une décision d'inéligibilité du ministère de la Jeunesse et des sports. Laras, ancien judoka international, s'est dit victime d'une grande injustice suite à son éviction qu'il juge arbitraire. Agé de 54 ans, Laras, conseiller en sport formé à l'ISTS, n'a pas peur des mots pour révéler les dessous de la décision «d'inéligibilité», tout en affirmant être surpris par cette décision après les services rendus à la discipline. «Le DG des sports du ministère de la Jeunesse et des Sports m'a convoqué à son bureau pour me demander de ne pas me porter candidat, faute de quoi je serai déclaré inéligible. Il est parvenu à ses fins. Pire, même les 11 membres du bureau qui m'ont soutenu ont subi la même sanction à travers la décision d'inéligibilité. Je ne pensais pas qu'en 2021 on pouvait manigancer de la sorte.» Laras, ancien champion d'Afrique de judo des moins de 61 kg, très marqué par cette humiliation, relate : «Quand j'ai voulu connaître les raisons de mon retrait forcé, le DG des sports m'a confié que la décision émanait du ministre Khaldi. Malgré cela, je n'ai pas voulu abdiquer face à cette injustice. J'estime que c'est une question de principe. C'est le moins que je puisse dire. Dieu merci, nul ne peut me reprocher mes bilans moral et financier qui ont été toujours approuvés haut la main lors des AG. Malheureusement, depuis quelques jours la rumeur courait déjà quant à ma destitution. Je signale que je ne suis pas l'unique président ayant connu ce triste calvaire», a révélé Laras avec d'un ton amer. En outre, Laras indique avoir demandé une audience au ministre de la Jeunesse et des Sports, mais en vain. Pour conclure, il lance un appel au président Tebboune pour le rétablir dans ses droits. Advertisements