Les gérants et exploitants des salles de fêtes de Béjaïa se sont rassemblés, jeudi, devant le siège de la wilaya, pour revendiquer la reprise du travail. Les protestataires s'interrogent sur le fait que leur activité reste interdite pendant que l'ensemble des autres activités commerciales ont été autorisées à reprendre. «Nous ne sommes pas venus ici pour demander une aide financière ou l'aumône, nous demandons de reprendre le travail pour nourrir nos familles», dit un gérant d'une salle des fêtes. Pourtant, disent-ils, «les fêtes sont bel et bien organisées clandestinement dans des salles, les mariages sont célébrés normalement dans les foyers sans aucune mesure de protection contre la pandémie et sans que personne soit inquiété». Se sont joints au rassemblement tous les professionnels qui vivent de cette activité des salles des fêtes comme les DJ, les chanteurs de salle, des comédiens, cuisiniers, serveurs, cameramen et photographes. Ils décrivent une situation sociale intenable de ces employés et de l'ensemble des commerces qui gravitent autour de cette activité. Advertisements