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DAR EL BEÏDA
Un trabendo d'un nouveau genre
Publié dans El Watan le 29 - 07 - 2004

Décidément, il faudrait beaucoup de temps et de patience pour régler un quelconque problème administratif auprès de l'administration de la wilaya déléguée de Dar El Beïda. » C'est en ces termes que nous apostrophent plusieurs administrés au niveau des guichets de cette administration.
C'est effectivement en ces lieux que l'anarchie et la bureaucratie semblent tisser leur toile. Séparés dans deux salles, les citoyens se plaignent du mauvais accueil et du mépris affiché à leur égard à longueur de journée. « De l'agent de sécurité jusqu'au chef de service, chacun se prend pour le nombril du monde », avoue une jeune dame qui n'aurait pas cessé de défiler depuis plus de 2 mois pour récupérer son permis de conduire. Les agents de sécurité d'abord, au lieu de s'adonner à leur noble mission, se transforment en méchants « vigiles », agressant verbalement les administrés qui voudraient prendre attache avec un quelconque responsable pour lui soumettre leurs doléances. Il faut savoir qu'au niveau des guichets de cette administration, ce sont les agents de sécurité qui mènent le « bal ». Cigarette à la bouche, tenue débraillée, un agent de sécurité refoule sans motif valable une vieille dame qui souhaitait s'adresser au responsable chargé du relogement des sinistrés. Même les lamentations de cette vieille dame n'ont pu apitoyer cet agent « intransigeant », au moment où des connaissances vadrouillaient aisément dans les couloirs. « Ana Yemek yaoulidi », lui lance-t-elle avec quelques larmes ruisselant sur ses joues. « Yemma rahi fidar » lui rétorque-t-il. Mais lorsque le plus chanceux des citoyens arrive au niveau des guichets, il n'est pas certain d'être au bout de ses peines. C'est d'un air narquois que vous regardera le préposé au guichet. « C'est à croire que je suis dans un commissariat de police », nous dira ce citoyen qui venait de terminer son « interrogatoire ». Un autre problème de taille lui aussi : certains imprimés nécessaires à la constitution de certains dossiers administratifs font défaut. Comble du ridicule, c'est le guichetier lui-même qui vous oriente vers le buraliste du coin pour prendre possession d'un quelconque imprimé officiel moyennant payement. Une attestation de vente (copie) est cédée à 5 DA. « Les buralistes du coin, et ceux situés devant l'APC de Bab Ezzouar, sont de véritables administrations parallèles », nous avouera ironiquement un citoyen. « De par le passé , nous dit-il, même les imprimés du passeport et du permis de conduire se vendaient sous le veston par ces mêmes buralistes. » Un autre phénomène du marché parallèle concerne la vente des timbres fiscaux. Un procédé qui n'existe nulle part ailleurs. Des marchands ambulants se sont imposés distributeurs exclusifs de timbres fiscaux et plastificateurs de documents. Le marché est juteux puisque aucune structure étatique n'offre ce service dans tous les environs de Bab Ezzouar. Cette revente se fait bien sûr avec une certaine majoration sur la valeur réelle du timbre. La marge bénéficiaire varie selon l'importance du document demandé. L'administré, lui, n'a d'autres solutions que de se plier aux exigences de ses nouveaux maîtres des lieux.

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