Sept nouveaux cas du variant Delta de la Covid-19 ont été enregistrés dans la wilaya d'Alger depuis le 20 juin dernier, portant ainsi à 31 le nombre de cas confirmés de ce variant, indique l'Institut Pasteur d'Algérie dans un communiqué. «Dans le cadre de la surveillance de la circulation des différents variants du virus SARS-CoV-2, nous avons enregistré à partir du 20 juin 7 nouveaux cas du variant Delta (B.1.617.2) au niveau de la wilaya d'Alger. Le nombre total de cas confirmés de ce variant s'élève ainsi à 31 cas depuis le 3 mai dernier», précise le communiqué. L'Institut Pasteur d'Algérie a présenté aussi, dans son communiqué, la distribution des cas de variants préoccupants et d'intérêt, tels que classés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), circulant actuellement en Algérie et détectés sur l'ensemble des PCR positives, durant le deuxième trimestre de l'année en cours. Concernant les variants classés préoccupants, il a été enregistré un taux de 50,47% de cas du variant Alpha (B.1.1.7) et de 2,63% de cas du variant Delta (B.1.617.2). Pour ce qui est des variants classés d'intérêt (sous surveillance), il a été enregistré un taux de 44.18% de cas du variant Eta (B.1.525) et de 2,72% de cas du variant A.27 (récemment détecté). Enfin, l'Institut Pasteur d'Algérie a souligné, face à la hausse des cas positifs de la Covid-19 observée durant ces derniers jours, qu'il est plus qu'impératif de rester vigilant et de respecter strictement les règles de base stipulées dans le protocole sanitaire (port de masques de protection, distanciation physique et lavage fréquent des mains), pour limiter la propagation du virus et, par là, ses variants. Néanmoins, le constat sur le terrain est plus qu'alarmant, du fait du non-respect des mesures de prévention devant limiter la propagation de la pandémie. Relâchement général Un relâchement général est constaté chez la population, notamment dans les stations de transport urbain, où les voyageurs s'entassent dans les bus et les tramways, sans aucune mesure devant les protéger de la contamination, eux et les autres usagers. Le comble est que cette situation est devenue au fil des semaines «tout à fait normale», car même les agents de Setram (société de gestion du tramway) n'interviennent plus pour obliger les usagers à mettre des bavettes, où encore à limiter le nombre de voyageurs dans les rames. Le même constat prévaut, par ailleurs, dans les bus de l'Etusa. Les agents de cet établissement ne réagissent plus aux dépassements constatés dans les comportements des usagers. Ces derniers occupent tous les sièges des bus dans une attitude contraire aux indications mises en évidence et qui stipulent qu'un siège sur deux doit être laissé vide. Outre les transports, les commerces aussi connaissent un relâchement avéré. A la rue Hassiba Ben Bouali, les magasins de vêtements ne désemplissent jamais. L'obligation de mettre à la disposition des clients du gel hydroalcoolique n'est plus de mise dans ces commerces qui bravent toutes les mesures sanitaires. Le retour à un contrôle plus drastique est une nécessité dictée par le nombre croissant des cas de la Covid. Advertisements