Devant la direction de l'action sociale et de la solidarité de la cité administrative d'Ibn Khaldoun au chef-lieu de wilaya de Boumerdès, un spectacle désolant vous saisit. Des dizaines de personnes sont suspendues au portail durant des heures en pleine canicule. Elles attendent d'accéder à la cour où des chaises sont disposées pour d'autres personnes qui, elles, font la chaîne pour accéder à la salle d'attente des guichets. Toutes ces personnes sont nécessiteuses. Parmi elles, on compte des malades chroniques, des handicapés et des démunis. L'objet de leur déplacement en plein été et pendant cette crise pandémique est tout simplement le renouvellement de la carte Chiffa qui nécessite au préalable le visa de la direction de l'action sociale. Deux jours d'accueil ont été fixés, le lundi et le mercredi. En moyenne, ce sont 300 cas qui sont traités chaque jour. Cela dure depuis une quinzaine de jours déjà et la même scène se reproduit quotidiennement. N'aurait-on pas pu s'organiser autrement ? En cette période exceptionnelle, les responsables de la Das auraient pu consentir à recevoir tous les jours. Ce qui aurait permis de prendre en charge la population et diviser par deux, voire plus, le nombre des personnes à accueillir. D'autant plus qu'il s'agit de personnes âgées, malades, handicapées.. Advertisements