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BATNA
Vie et Ville Un été monotone
Publié dans El Watan le 29 - 07 - 2004

La plupart des habitants de la ville de Batna passent leur temps pour la moitié « à dormir, et l'autre à ne rien faire ». En été, flâner dans les quartiers de la ville est insipide et sans intêrêt. N'attendez pas de découvrir quelque décor qui vous subjugue. Rien que des décors qui irritent ou offensent la vue. De ce côté-là, Batna a beaucoup de choses à rattraper.
Le citoyen n'a rien investi dans les vastes et somptueux édifices. Aucune architecture n'attire soit par sa forme, soit par son histoire. Des cubes en béton ont déformé et défiguré le joli visage de la ville d'antan. Aucune esthétique, aucune élégance ! A défaut de piscines, le citoyen nage tout le long de la journée dans sa sueur. Les centres de loisirs manquent et les jeunes s'ennuient à mourir. Quelques agences de voyages proposent des escapades ou des séjours à une clientèle bien aisée aux bords des plages ou au-delà de la grande bleue. Les autres populations à différents étages de pauvreté se disputent l'ombre d'un arbre. Du côté des activités culturelles, ce sont toujours les mêmes menus échafaudés hâtivement pour des circonstances bien déterminées. La population, pour l'instant, est beaucoup plus branchée sur la culture des céréales que sur les activités cérébrales. La culture de l'esprit, disent quelques sages de la ville, viendra quand le ventre sera rassasié. Ne dit-on pas « Quand le ventre est rassasié, il recommande à la tête de chanter » ! Si certains jeunes et familles de la ville se sont entichés du Festival international de Timgad et s'y rendent pour décompresser et vivre certains moments de bonheur, d'autres préfèrent respirer des bouffées d'air de leurs balcons ou descendre au centre-ville, plus précisément au Jardin des lettres ou flâner sur les allées Ben Boulaïd pour se prélasser à l'ombre des arbres des jardins, surtout lorsque le thermomètre grimpe. Les quelques arbres s'agitent péniblement pour aérer ces soirées d'été. Après de longues randonnées dans les quartiers de la ville, le visiteur constate que le point le plus animé de la vie nocturne dans la capitale des Aurès est le centre-ville. Des milliers de personnes s'installent confortablement et profitent de ces délicieux instants de farniente ou font du lèche-vitrines. Il est très fréquenté ou plutôt pris d'assaut lorsque le soleil commence à descendre à l'horizon. Tous les coins, cafés, salons de thé et jardins affichent complet. D'autres préfèrent les rues et les ruelles alentour. A Batna, les femmes n'ont pas droit à la détente. Les hommes, généralement des jeunes en mal du siècle, prolongent leur flânerie, s'attablent pour plusieurs heures et goûtent ou délectent leurs glaces, cafés et thés qui les tiennent éveiller jusque tard dans la fraîcheur de la nuit. Batna a perdu sa propreté d'antan. En certains endroits, plus spécialement à proximité des oueds, il est difficile de respirer. Combien de fois citoyens et responsables ont juré de rendre Batna plus belle et ils n'ont rien fait ? Les quelques jardins, magasins et pizzerias restent ouverts. La qualité de l'accueil et la bonne humeur constante des habitants créent un climat de détente et d'intimité qui séduisent le visiteur et lui font oublier les points noirs de la cité, car Batna perd ses attraits.

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