Le Conseil des ministres a approuvé, dimanche, le projet de loi relatif à la lutte contre la spéculation. Le président de la République Abdelmadjid Tebboune, qui a présidé cette réunion, a demandé au gouvernement de réviser le code pénal pour «alourdir» les sanctions à l'encontre des spéculateurs qui pourraient écoper d'une condamnation à perpétuité. Ce texte criminalisant l'acte de spéculation prévoit, en effet, une peine maximale allant jusqu'à 30 ans de prison et la perpétuité pour les individus impliqués dans le crime de la spéculation. Dans un passé récent, le président Tebboune avait mis en avant l'importance de ces textes juridiques et a affirmé que la peine de mort sera prononcée contre ceux qu'il qualifie d'«ennemis jurés de l'économie nationale et du citoyen». Pour rassurer les commerçants, le chef de l'Etat a enjoint à son ministre du Commerce de mener des campagnes de sensibilisation auprès d'eux pour leur expliquer la différence entre ceux qui stockent des marchandises d'une façon légale pour les revendre, et ceux qui les emmagasinent pour provoquer des pénuries et la hausse des prix. Retrouvez l'intégralité de nos articles sur la version papier Advertisements