Ces dernières années et plus particulièrement au cours des derniers mois, le football algérien est traîné dans la boue comme jamais auparavant. Il prend l'eau de toutes parts. Le capitaine du navire, le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Charaf Eddine Amara, est dépassé, écrasé par le poids des responsabilités et ses tâtonnements et hésitations qui ont ouvert la voie à ce qui prend, de plus en plus, l'allure d'une dérive incontrôlée. Jamais dans sa longue et riche histoire, le football algérien n'a vécu des moments aussi difficiles que douloureux à cause de l'incompétence, la bêtise, l'incohérence et le laisser-aller des acteurs qui gravitent autour du football et de ses structures. Elles sont érigées en code de conduite à tous les étages de la hiérarchie et de la responsabilité. Des dirigeants qui ne maîtrisent pas les fondamentaux de la réglementation et des statuts, qui agissent en toute impunité, couverts par une complicité généralisée, des responsables parachutés, adoubés par ceux qui ont fait du football un juteux fonds de commerce, des responsables de structures et d'organes d'animation sans diplôme ni niveau requis, qui se sont retrouvés à la tête de ligues, intronisés par des clans qui ont pris le football en otage, attirés par le gain facile et installés à vie dans des fonctions lucratives. Retrouvez l'intégralité de nos articles sur la version papier Advertisements