Venus de toutes les wilayas du pays, les membres de l'Association nationale des commerçants et des artisans (ANCA) se sont réunis, samedi dernier à l'Hôtel Maurice Laban de Biskra, pour une assemblée générale. En préambule à cette rencontre nationale à laquelle ont pris part des représentants de la douane, des impôts, des services de sécurité et des chefs d'entreprises influents, Tahar Boulanouar, président de l'ANCA, a rappelé aux présents la nécessité et l'obligation d'entrer dans une nouvelle ère de professionnalisme, d'agressivité économique positive et de rentabilité pour les intervenants dans le secteur commercial et de production de biens. Après avoir souligné le travail et les initiatives de l'ANCA pour encourager les PME/PMI et s'affirmer comme un interlocuteur écouté par les pouvoirs publics, il a exhorté les opérateurs économiques et les hommes d'affaires à prendre connaissance de toute la législation nationale régissant les activités commerciales, la production et l'exportation des produits algériens et à se doter d'une culture économique efficiente par la participation à des sessions de formation et de recyclage. «L'ANCA est présente dans la majorité des wilayas du pays. Elle a aussi 12 représentations dans des pays étrangers. En application des directives du Président de la République et des orientations gouvernementales axées sur le développement des exportations hors hydrocarbures et la diversification des échanges commerciaux avec le reste des pays africains, l'ANCA préconise de redoubler d'efforts pour investir de nouveaux marchés et contracter des conventions de partenariats avec nos homologues étrangers. Pour cela, nos produits doivent être parfaitement sains, conditionnés et répondant aux normes admises. L'année 2022 sera une année dédiée à l'essor économique et les commerçants et artisans algériens y auront un rôle crucial à jouer pour leur bien et celui du pays», a-t-il souligné. Tordant le cou au marché informel ou parallèle lequel «représente un danger planant sur les entreprises, les consommateurs et sur tout le tissu économique et financier national», a-t-il dit, le président de l'ANCA a demandé qu'une lutte sans merci soit lancée contre toutes les formes d'activités clandestines qu'il préfère appeler marché noir «car rien n'y est fait dans la clarté, la transparence et la réglementation en vigueur et cela obère nos chances de mettre en place des entreprises performantes, légales et en bonne santé financière», a-t-il argumenté. À noter qu'à l'issue des travaux de cette assemblée générale, les membres de l'ANCA ont procédé au renouvellement des instances et des bureaux locaux de cette organisation professionnelle, à la rectification et à l'adaptation de certains articles du règlement organique, à l'étude des nouvelles dispositions légales amendées en leur faveur par le gouvernement et aussi à l'inventorisation des difficultés rencontrées au quotidien par les commerçants, les producteurs, les industriels, les artisans et les prestataires de services desquels l'ANCA se promet d'être le défenseur, l'accompagnateur et le consultant afin que tous les embûches et les obstacles soient dépassés et levés. Advertisements