ntéressante rencontre que celle organisée, dernièrement par Sonelgaz Sadeg Tiaret au niveau du CFPA féminin à l'intention des médias et du mouvement associatif local. Présents à cette journée fort instructive, les représentants de l'OPGI et de l'association de protection du consommateur, entre autres, et qui ont fait part de remarques pertinentes qui situent quelque peu la donne en matière d'accidents mortels induits par les asphyxies par le monoxyde de carbone et souvent par les fuites de gaz. Globalement, dira Benchaïb Djillali, chef de service maintenance au niveau de l'OPGI, «le gros des dégâts, avec malheureusement des pertes humaines, se situe dans les grands ensembles urbains, certains parmi les derniers livrés, dont les bâtiments, présentent des erreurs techniques de construction criantes que ce soit dans les vides sanitaires, parties communes ou dans les colonnes montantes». Et d'ajouter : «De par l'expérience sur le terrain, il a été relevé certains comportements dangereux qui nuisent au vivre-ensemble.» En plus clair, cela signifie que «certains locataires, dès qu'ils prennent possession des appartements, se permettent des transformations, souvent farfelues, qui nuisent énormément au bâti, à l'esthétique mais qui comportent de grands dangers pour tous les locataires et le voisinage». Prenant la parole, le directeur et son staff, dont le chargé de communication, explicitent, à l'aide de supports médiatiques, les aléas techniques à la base de gros dégâts, dont ceux humains. Trop souvent, dira Belarbi Menaouer, «le propriétaire de l'appartement fait appel à des gens sans expérience, et bonjour les dégâts !» Et de renchérir : «En plus des dégâts et des pertes humaines, l'entreprise enregistre continuellement des agressions sur les ouvrages gaziers et électriques, car au départ, ses services n'ont pas été consultés, alors que nos techniciens sont là pour conseiller et même pour accompagner l'acte de bâtir». Pour l'année en cours, pas moins de 20 cas d'agression ont été enregistrés et à l'orée de l'hiver, trois personnes y ont laissé leur vie en dépit de vastes campagnes de sensibilisation tant par Sonelgaz, la Protection civile, Naftal que dans les médias. Cela intervient la veille du passage de la caravane nationale initiée par Sonelgaz et qui a atterri à Tiaret jeudi pour sillonner les dédales de la ville et organiser une journée portes ouvertes sur ce fléau ravageur. A Saïda également, une journée de formation sur les dangers du monoxyde de carbone a été organisée au profit des journalistes et des associations, par la direction de l'électricité et du gaz ouest de Saïda, en son siège le 16 décembre. Tour à tour, les intervenants de Sonelgaz sont intervenus pour expliquer les dangers du monoxyde de carbone et les précautions à prendre pour lutter contre ce mal. «Le monoxyde de carbone est incolore, inodore, insipide, les causes de l'intoxication sont la non-conformité de certains chauffages à gaz, conduites d'évacuation défectueuses, le manque de ventilation dans les domiciles, les cheminées qui sont bouchées et non débouchées. Un autre problème, les baies vitrées fermées en hiver et les gaz brûlées reviennent à l'intérieur du logement.» L'un des participants, prenant la parole dira : «l'installation des détecteurs de monoxyde de carbone peuvent être une solution pour prévenir ce type d'accidents.» Advertisements