Chef de service des maladies infectieuses à l'hôpital de Boufarik, le Dr Mohamed Yousfi est catégorique : «Nous sommes en pleine 4e vague. Nous assistons à une augmentation progressive qui a fait passer le nombre de cas de moins de 100 à près de 400. Auparavant, nous étions à 10%, aujourd'hui nous sommes passés à 50% de lits occupés par les malades de la Covid-19.» Un constat : «L'écrasante majorité des cas qui arrivent dans les hôpitaux et qui décèdent sont non vaccinés.» Pour le médecin, «avec l'augmentation exponentielle des cas, seules les mesures barrières et la vaccination peuvent nous permettre de nous prémunir contre ce virus» et «traverser cette pandémie avec moins de dégâts». L'Institut Pasteur vient d'annoncer la détection d'un nouveau cas du variant Omicron. Faut-il craindre le pire ? L'Algérie ne va pas échapper à ce variant qui touche déjà 80 pays à travers le monde, selon les déclarations de l'OMS. Il s'agit d'un variant à forte vitesse de propagation. Il est très contagieux et aucun pays ne peut y échapper, y compris l'Algérie, et ce, en dépit des efforts consentis dans la lutte contre la pandémie de Covid-19. Les échanges entre les pays et les voyages contribuent à la circulation du virus. Nous avons vu cela avec les autres variants. Les pays qui avaient fermé leurs frontières aériennes et terrestres ont été touchés par les différents variants de l'épidémie de Covid-19. Donc il ne faut pas s'en étonner. Aujourd'hui, l'on a diagnostiqué deux cas, mais personnellement, je n'écarte pas l'éventualité de l'existence de plusieurs autres cas en circulation. Advertisements