– Covid-19 Reprise timide de l'activité économique L'année 2021 a été pour l'économie algérienne celle de la reprise de l'activité après la levée progressive des mesures de confinement imposées par la pandémie Covid-19. Même si cette dernière a continué à impacter, durant l'année qui s'achève, la dynamique économique, il reste que la crise sanitaire a baissé d'intensité par rapport à l'année 2020 et les entreprises ont quelque peu renoué avec «la normale» à des degrés différents suivant les périodes des vagues de contamination. L'opération de vaccination de la population a rassuré modérément les pouvoirs publics qui ont entrepris d'alléger dans un premier temps les mesures de confinement et de libérer complètement des secteurs d'activité dans un deuxième temps, à l'instar du transport, de la restauration et hôtellerie, du tourisme, et d'autres secteurs afin de leur donner un souffle de survie après une très dure année 2020. La conjoncture pétrolière a été un atout favorable pour une reprise, même timide, de l'activité économique, notamment le secteur de l'énergie qui a tenté de sortir de la situation de surplace imposée à la fois par une diminution des ressources financières et par une crise sanitaire impactant fortement le rythme de travail. Les secteurs du BTPH et du tourisme qui ont subi terriblement les mesures de confinement (des milliers d'entreprises ont fermé ou ont changé de vocation), ont opéré un retour à l'activité mais sans grands résultats. L'économie algérienne demeure stagnante et continue de compter sur les recettes des hydrocarbures comme seul levier de financement de l'économie. N. B. – Démarrage de l'office de l'agriculture saharienne Dans le secteur agricole, l'année 2021 aura été marquée par le lancement de l'Office de développement de l'agriculture industrielles en terres sahariennes (ODAS). Cette structure a offi-ciellement démarré en mars 2021 avec comme objectif d'assurer la sécurité alimentaire, notamment dans les cultures stratégiques intensives (céréaliculture, aliment de bétail, maïsi…). Il s'agit également d'encourager l'investissement puisque l'ODAS a pour mission la facilitation et la promotion de l'investissement agricole et agro-industriel par la mise en valeur des terres sahariennes, la gestion rationnelle du foncier, l'accompagnement des porteurs de projets intégrés. Depuis son démarrage, l'office a attribué pas moins de 78 000 hectares en concession et a validé 139 projets d'investissement consacrés exclusivement aux cultures stratégiques et à l'agroalimentaire, notamment dans la céréaliculture et les semences. – Sonatrach – ENI : Un contrat de 1,4 milliard de dollars Les groupes Sonatrach et l'italien ENI ont signé le 14 décembre 2021 un nouveau contrat sous forme de partage de production dans les hydrocarbures, pour un investissement de 1,4 milliard de dollars, en plus d'un accord stratégique pour la coopération dans le domaine de l'énergie renouvelable. Le premier accord consiste en un nouveau contrat Exploration-Production dans la zone du Bassin de Berkine. Il s'agit du premier contrat signé entre les deux partenaires depuis la promulgation de la nouvelle loi sur les hydrocarbures 19/13. – Energie : L'Algérie met fin au contrat GME Le groupe Sonatrach a décidé de mettre fin au contrat du Gazoduc Maghreb Europe (GME) qui alimentait l'Espagne et le Portugal via le Maroc. L'arrêt de l'exploitation du GME, qui acheminait autour de 10 milliards de mètres cubes (m3) par an de gaz produit à Hassi R'mel vers l'Espagne, n'aura pas d'incidence selon Sonatrach sur les volumes destinés à la péninsule ibérique grâce à l'augmentation des capacités de production du Medgaz reliant Béni Saf (Aïn Témouchent) à Almeria en Espagne, qui passeront de 8 à 10,5 milliards m3 par an. Advertisements